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Lait
Journée lait le 29 novembre à Saint-Georges-sur-Loire

Anne Richard, du Cniel, interviendra sur l'avenir de la filière à l'horizon 2015.

"La France a des atouts : l'autonomie alimentaire des exploitations laitières et un coût du foncier moins élevé que dans d'autres pays d'Europe" souligne Anne Richard.
"La France a des atouts : l'autonomie alimentaire des exploitations laitières et un coût du foncier moins élevé que dans d'autres pays d'Europe" souligne Anne Richard.
© AA

Anne Richard, directrice Économie et Territoire au Cniel, est invitée par la Fédération départementale laitière à la journée laitière du 29 novembre. Elle dressera une prospective sur les marchés laitiers après 2015 et analysera aussi les points forts et les points faibles de la filière laitière française.

Le marché mondial, mythe ou réalité ?
Anne Richard : Le marché mondial est une véritable opportunité pour les producteurs de lait français car le marché européen est un marché mature dont les possibilités de progression sont faibles. En revanche, la demande en produits laitiers des pays émergents est en forte augmentation du fait d'un développement d'une classe moyenne dans ces pays. Or, la production laitière des pays concernés n'augmentent pas assez vite pour satisfaire cette demande.

La France laitière est-elle préparée à ces nouveaux marchés ?
La France exporte d'ores et déjà 42,5 % de son lait sous forme de différents produits laitiers, les fromages les poudres... La France est donc un acteur du marché mondial. De plus,  l'augmentation des coûts de production du lait en Nouvelle Zélande, en Asie et dans de nombreux pays  du monde est plus rapide qu'en Europe. Dans ce contexte,  la production de lait européenne devient compétitive. La France tout particulièrement a des atouts : l'autonomie alimentaire des exploitations laitières et un coût du foncier moins élevé que dans d'autres pays d'Europe.

À quoi doivent s'attendre les producteurs de lait à l'avenir ?
Tous les repères qui balisaient la vie des producteurs de lait sont en train de changer : volatilité des prix du fait de l'ouverture des marchés, fin des quotas... Dans ce contexte, les producteurs de lait sont inquiets. Or, les fondamentaux de l'économie laitière sont bons : la demande en produits restera élevée dans les années à venir. Toutefois, les producteurs de lait devront apprendre à gérer leur exploitation en prenant en compte un élément nouveau : la volatilité des prix aussi bien au niveau du prix du lait que des intrants (soja...). La maîtrise des coûts de production devient donc un enjeu primordial.

RECUEILLI PAR SYLVAIN DAURY

Agenda

Jeudi 29 novembre à 10 h, journée laitière réservée aux adhérents de la FDL. À Saint-Georges/Loire (salle Beausite) avec Anne Richard, directrice Économie et Territoires au Cniel et Marie-Thérèse Bonneau, de la FNPL. On peut encore s’inscrire au 02 41 96 76 29.

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