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Environnement
La biodiversité mérite qu’on s’y penche

L’Observatoire agricole de la biodiversité ou OAB, piloté par le Museum national d’histoire naturelle (MNHN), est basé sur le volontariat. C’est ce que l’on appelle de la “science participative”. Des agriculteurs ou professionnels de Maine-et-Loire y prennent part.

Montreuil-sur-le-Loir, le 19 mars. Ambroise Bécot, de la Chambre d’agriculture, animateur du réseau Arbre et Michel Prezelin, responsable de la ferme laitière des Trinos et participant à l’observatoire, autour d’une planche à invertébrés terrestres.
© AA

Nul besoin d’être diplômé en entomologie. L’OAB propose aux agriculteurs et professionnels du monde agricole des protocoles d’observation de la biodiversité ordinaire, simples à réaliser mais très cadrés, pour permettre le traitement des données remontées. Depuis 10 ans que cet observatoire existe, il a engrangé des données sur 1 800 parcelles en France, et plus de 1 000 exploitations y ont participé.
Un observatoire unique
Si des études sur la biodiversité existent bien sûr à des échelles locales, l’OAB est unique de part son échelle spatio-temporelle. Un de ses intérêts est de voir comment les pratiques agricoles et le paysage influent sur les populations de taxons (abeilles sauvages, papillons, vers de terre, carabes et mollusques).
Bientôt une application
Vendredi 19 mars, Nora Rouillier, animatrice du réseau de l’observatoire et Olivier Billaud, doctorant au MNHN, ont présenté l’OAB à une vingtaine de personnes,  à la ferme des Trinottières. La ferme expérimentale, membre du réseau Arbre*, participe activement à l’observatoire depuis 2011.
« On a mis en place les protocoles nichoirs à abeilles solitaires et invertébrés terrestres », explique Michel Prezelin,  responsable de la ferme laitière. Il cherche  à voir l’évolution de la biodiversité sur une partie de la ferme conduite en agroforesterie. Comme tous les participants, il doit relever une fois par mois, si possible, les nichoirs à abeilles et les planches à invertébrés terrestres. Il doit aussi noter plusieurs paramètres, comme le nombre de passages phyto sur les parcelles, sans préciser la nature du produit.  Nora Rouillier, du MNHN, indique qu’une application de saisie sera bientôt disponible pour faciliter le travail des bénévoles. En Maine-et-Loire, une vingtaine d’agriculteurs du réseau Arbre y prennent part chaque année. Au-delà du comptage, l’OAB a aussi un rôle  important de sensibilisation.
S.H.

*Agriculteurs respectueux de la biodiversité et des richesses de l’environnement.

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