Aller au contenu principal

Végétal spécialisé
La certification environnementale, nouvelle clé d’accès au marché

La filière horticole se dote d’un outil interprofessionnel, un logo dévoilé, mardi, au Salon du végétal.

Le Salon du Végétal s’est déroulé à Angers, du 15 au 17 février. Le secteur de l’horticulture et des pépinières compte 5 500 producteurs en France, générant 1,77 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Le Salon du Végétal s’est déroulé à Angers, du 15 au 17 février. Le secteur de l’horticulture et des pépinières compte 5 500 producteurs en France, générant 1,77 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
© AA

Une main, des feuilles, la couleur bleue et un nom facile à retenir : Plante bleue, clin d’œil à un autre identifiant, Planète bleue. Le nouveau logo mis en place par l’interprofes-sion Val’hor a été dévoilé, mardi, au Salon du Végétal. Cet outil de communication collectif vient soutenir la démarche environnementale engagée par la filière horticole suite au Grenelle de l’environ-nement. La certification, pour Philippe Moinet, président de Val’hor, est “loin d’être un gadget cédant à l’air du temps”. Au contraire, elle devient “un véritable investissement à forte rentabilité pour l’avenir de la filière horticole et de chacune de ses entreprises. Ceux et celles qui ne s’investissent pas dans cette démarche prennent le risque de se couper des marchés et de mettre leur avenir en danger”.


Objectif certification : 50 % d’entreprises en 2012

La certification est en marche dans la filière. Sur environ 5 000 entreprises françaises de production, une centaine ont réalisé un autodiagnostic d’entreprise, qui constitue le premier niveau de la certifi-cation environnementalehorticole. L’objectif des professionnels  est de parvenir très rapidement à 500 entreprises certifiées (niveau 2) puis d’atteindre 50 % des entreprises en 2012. Le troisième niveau, en cours d’élaboration, est la HVE (Haute valeur environnementale).
Cette démarche ouverte à toutes les entreprises horticoles, leur en coûtera 1 405 euros HT, pour une durée de trois ans. “C’est une occasion de valoriser les efforts réalisés depuis des années : production biologique intégrée, recyclage des effluents par exemple”, souligne Dominique Boutillon, présidente de la FNPHP
(Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières). “Ce sont aussi des outils pour se projeter dans l’avenir”. Outre les aspects agricoles (irrigation, fertilisation, protection des cultures, environnement de l’entreprise) et les thèmes spécifiques à l’horticulture (maîtrise de l’énergie, gestion des déchets), le référentiel horticole comprend un volet social. “La masse salariale est très importante dans nos métiers. C’est un enjeu majeur. Nous nous devons d’effectuer des autodiagnostics pour faire le point sur notre type de management, notre politique d’em-bauche, l’accueil que nous réservons aux personnes handicapées…”, complète Emmanuel Croux, pépiniériste, membre du comité de pilotage.
Pour l’instant, la communi-cation autour du logo est réservée surtout à la distribution mais ce logo est bien évidemment destiné à être connu et reconnu du grand public. “Nous avons un devoir, vis-à-vis du consommateur, de ne pas le décevoir par rapport à la protection de l’environ-nement”, souligne un représentant de la distribution. Selon une enquête récente*, 60 % des Français interrogés déclaraient avoir changé leur comportement en faveur du développement durable en 2009.

S.H.

Enquête Ethicity-TNS Media Intelligence, avril 2010.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois