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Caprin
La coopérative Agrial recherche de nouveaux éleveurs

La filière lait de chèvre d'Agrial a organisé jeudi 27 octobre, une journée “Capriboost” sur l'installation en caprins, au Gaec Humez à Saint-Paul du Bois.

Guillemette et Romaric Humez, âgés tous deux de 34 ans, sont éleveurs à Saint-Paul du Bois dans le Vihiersois.

600 élevages caprins fournissent à ce jour 164 millions de litres de lait à la coopérative Agrial, implantée dans plusieurs bassins de production, principalement dans le Grand Ouest et en Rhône-Alpes. 95 % de ce lait est transformé et vendu sous la marque Soignon, leader en fromage de chèvre, avec 30 % de parts de marché. Aujourd'hui, Agrial cherche à recruter, pour remplacer les éleveurs qui vont partir en retraite notamment, mais aussi pour augmenter le volume de produits transformés sur ses sites industriels. La demande de produits pour l'industrie (fabrication de pizzas...), la restauration hors foyer et l'export est en croissance. « Nous avons besoin de plus de lait », résume Gilles Sanzey, responsable métier chèvre chez Agrial.
 

Pépinière chevrettes
Pour séduire de futurs éleveurs, la coopérative a mis en place un “plan caprin” : elle accompagne financièrement les porteurs de projets, comme Guillemette et Romaric Humez, qui ont créé leur élevage caprin en 2020.
Ce couple, originaire du Nord de la France, a bénéficié du système de pépinière chevrettes, qui concerne 15 à 20 porteurs de projet chaque année. Le principe ? Durant la première année, les chevrettes, provenant de Chevrettes de France, restent propriété de la coopérative, ce qui  permet de préserver le fond de roulement de l'exploitation. Les éleveurs ne commencent en effet à payer les aliments que lorsqu'ils livrent leurs premiers litres de lait. « Sans cette aide, on ne se serait pas installés, explique Romaric Humez. Et on ne l'a pas perçue comme une tutelle, mais comme un vrai accompagnement ».

Le choix d'un élevage indemne Caev
Guillemette et Romaric Humez  se sont installés avec un solide bagage de formation (un BTS PA pour tous les deux, suivi d'un CS transformation laitière pour elle et d'une licence pro conseil en élevage pour lui). Ils ont été salariés pendant 8 ans en élevage dans le Nord. Venus prospecter dans une région plus favorable aux installations, ils ont eu « un véritable coup de cœur » pour l'exploitation de Saint-Paul-du-Bois, qu'ils ont entièrement réaménagée.  Il élèvent aujourd'hui 500 chèvres alpines, qui ont commencé à produire en janvier 2021. Un cheptel issu de 5 naisseurs, qui sont soit indemnes Caev (l'arthrite encéphalite virale caprine), soit présumés indemnes Caev. « Nous devrions obtenir le statut indemne Caev en 2024 », espèrent-ils.

Préserver la vie familiale
S'étant fixé comme objectif de privilégier la vie familiale,  ils se préservent 6 semaines sans traite en fin d'année, afin de « recharger les batteries » avant la grosse période de mise-bas en début d'année, du 15 janvier au 25 février. Leur objectif est de prendre 3 semaines de congés par an et quelques week-ends. Ils se font aussi aider par un apprenti.  « Un projet, pour réussir, doit être viable et vivable », a souligné Delphine Pinard, experte de marché technico-économique à Agrial, qui accompagne au quotidien des porteurs de projet. Un objectif semble-t-il atteint au Gaec Humez. La marge brute par chèvre y est de 433 euros*.

* Pour repère, la marge brute moyenne/chèvre était de 403 euros, en 2019-2020, sur les fermes du réseau Inosys.

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