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Énergie
La coopérative départementale bois-énergie sur les rails

La filière locale bois déchiqueté s’organise avec une nouvelle structure pour l’achat-vente de plaquettes.

À Melay, lundi, devant le local à bois déchiqueté de l’Iteipmai : Bruno Gaudin, de l’Iteipmai, Denis Asseray, président de la Scic bois énergie et Christian Perrois, agriculteur dans le Segréen et producteur de bois.
À Melay, lundi, devant le local à bois déchiqueté de l’Iteipmai : Bruno Gaudin, de l’Iteipmai, Denis Asseray, président de la Scic bois énergie et Christian Perrois, agriculteur dans le Segréen et producteur de bois.
© AA

La Société coopérative à intérêt collectif Maine-et-Loire Bois énergie a été lancée lundi. Son objectif : mettre en relation des ressources en bois, encore largement inexploitées, et les besoins en chauffage. La Chambre d’agriculture estime à 25 000 tonnes par an le potentiel du seul bois bocager déchiqueté sec mobilisable sur le département. Mais il reste à organiser ce nouveau marché. La création de la Scic, le 11 septembre, est une étape importante dans la structuration de la filière. La coopérative, présidée par Denis Asseray, élu Chambre d’agriculture, commercialisera le bois déchiqueté d’origine bocagère, mais aussi forestière et de récupération. “La Scic est la structure idéale pour intégrer le plus de monde autour du bois bocager. Elle regroupe l’ensemble de la filière, fournisseurs, entreprises de travaux agricoles et Cuma, utilisateurs et aussi, et, c’est essentiel, des élus locaux”, explique Christian Perrois, un des fondateurs de la coopérative. À ce jour, huit collectivités locales sont impliquées. Cette initiative locale intervient d’ailleurs au moment où le gouvernement veut relancer la filière bois (lire p. 7 dans l'Anjou Agricole du 28 septembre).

28 agriculteurs impliqués
Qui fournit le bois ? Pour l’instant, deux collectivités locales et 28 agriculteurs adhèrent à la coopérative pour le bois de taille. “Il y a une certaine frilosité à se lancer, car cela nécessite de s’engager dans une gestion durable du bocage, note Christian Perrois. Les agriculteurs sont souvent de petits fournisseurs, d’environ 10 tonnes par an”. Pour les aider, la Chambre d’agriculture réalise des plans de gestion du bocage. “On dresse un état des lieux, on planifie les rotations”, explique Gilles Beaujean, conseiller. La Scic est bien évidemment ouverte à de nouveaux adhérents. “C’est une opportunité intéressante pour les agriculteurs. Une fois le bois abattu, le bois déchiqueté est dix fois moins cher à produire que la bûche. Le travail peut être réalisé rapidement,  à condition de préparer soigneusement les chantiers”, ajoute Gilles Beaujean.
Les propriétaires forestiers, pas adhérents pour l’heure, se disent intéressés. Une entreprise privée va, quant à elle, fournir du bois de récupération et des connexes de scieries. Ce bois entrera dans la composition de mix-produits et permettra de faire baisser le prix d’achat. Huit utilisateurs  adhèrent à la Scic. La fourchette du prix du bois déchiqueté à la livraison est large : entre 85 euros la tonne, pour un mix-produit, et 140 euros la tonne, pour du bois de taille pur.

S.H.

Contact : Gilles Beaujean, conseiller énergie CA49 (02 41 94 74 00).

Melay

L’Itepmai se chauffe au bois

Une chaudière bois a été mise en route en janvier à  l’Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum, médicinales et aromatiques. “La dépense en fuel s’élevait de 15 000 à 20 000 litres par an pour les bureaux et les serres”, explique Bruno Gaudin, responsable du service valorisation. L’investissement dans la chaudière de 70 KWatt s’élève à 60 000 euros, subventionnés à 42 % (Feder et Région). La première demi-année de fonctionnement, “le coût de l’énergie est diminué de moitié”.

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