Aller au contenu principal

Magazine
La créativité au jardin

Jusqu’au 28 septembre, des créations végétales sont à découvrir au domaine de Pignerolle, à Saint-Barthélémy-d’Anjou, pour la deuxième édition de Jardins d’expression.

Fanny Maujean, directrice parcs et jardins et paysages de la ville d’Angers et de Angers Loire Métropole, devant un des jardins d’expression.
Fanny Maujean, directrice parcs et jardins et paysages de la ville d’Angers et de Angers Loire Métropole, devant un des jardins d’expression.
© AA

 

Il reste encore quelques jours pour voter pour son jardin préféré. Au domaine de Pignerolle, sont exposées les compositions éphémères du concours Jardins d’expression, depuis le début de l’été. Le grand public est invité à exprimer ses préférences, qui  seront prises en compte par le jury de professionnels.
Ces créations ont pris place dans l’ancien potager du château, entouré de grands murs de pierres. C’est la deuxième édition de cette opération menée par Angers Loire Métropole  et ses partenaires. “Nous avons un territoire très riche en matière de végétal. Nous cherchions à valoriser les professions horticoles et pépinières et l’enseignement, explique Fanny Maujean, la directrice Parcs, jardins et paysages de la ville d’Angers et d’Angers Loire Métropole. L’objectif est de faire découvrir au grand public le professionnalisme de ce secteur, avec aussi une dimension artistique”. En 2013, l’exposition avait accueilli 36 000 visiteurs et 5 000 avaient participé au vote.

 

“vent de folie au jardin”
Le lauréat du concours de 2013, le lycée Le Fresne, s’est vu réserver un espace de 250 m2 sur la place du Ralliement, tout l’été à Angers. Le nom du lauréat 2014 sera dévoilé début octobre, et sa création sera à son tour présentée au centre-ville  l’été 2015.

Une centaine d’étudiants, du bac pro à Bac + 5, se sont investis dans ce projet cette année. Ils viennent de l’ésa, du Fresne, du CNPH la Ménitré, d’Agrocampus Ouest, mais aussi de l’Atelier d’arts appliqués d’Angers. Chaque équipe devait aménager un espace de 20 à 40 m2. Un résultat coloré et éclectique. Pour illustrer le thème “vent de folie au jardin”, les participants sont allés chercher l’inspiration du côté du vent destructeur des tempêtes ou du typhon tropical, de l’univers de Jules Verne, des machines à voler de Léonard de Vinci, de l’absinthe, de la folie créatrice de Vincent Van Gogh, ou encore du conte des trois petits cochons et du souffle du grand méchant loup.

Pour les étudiants, cette participation est très formatrice : “certains professeurs ont intégré le concours dans leur programme pédagogique, souligne Fanny Maujean. Les étudiants ont été jugés sur leur capacité à concevoir le projet puis à le mettre en valeur devant le jury”. La “qualité de la présentation et le comportement” de ces futurs professionnels de l’horticulture et du paysage a été pris en compte. De même que la recherche de partenariats avec les entreprises pour la fourniture des végétaux. Pour favoriser les échanges avec les entreprises, ALM s’est mis en relation avec Végépolys.

 

les écoliers aussi

Près de 300 élèves des écoles primaires ont également pris part à l’opération, grâce à un partenariat avec l’association Terre des Sciences. Ils ont réalisé des compositions dans des pallox, exposés à Pignerolle. Cette année marque aussi l’entrée du monde associatif avec une création hors concours. à découvrir enfin, hors compétition, un espace “La folie des nouveautés”, créé avec le Bureau horticole régional et réservé aux nouveautés végétales, mettant en avant le dynamisme d’entreprises locales.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois