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Salon
La filière fruits et légumes frais cherche des solutions d’avenir à Angers

Succès pour la deuxième édition de l’Événement fruits et légumes, rendez-vous exclusivement dédié à la mise en marché de ces produits, qui s’est tenu au Parc-Expo dAngers.

Un salon d’affaires et un creuset de réflexion sur l’avenir de la filière.
Un salon d’affaires et un creuset de réflexion sur l’avenir de la filière.
© Anjou agricole

Situation paradoxale pour les fruits et légumes : le Plan national nutrition santé avec son slogan “Cinq Fruits et Légumes par jour” est la meilleure publicité que l’on puisse faire au secteur, et pourtant, les fruits et légumes frais souffrent de plus en plus d’une image de cherté qui ne fait que s’accentuer avec la crise du pouvoir d’achat. C’est dans ce contexte que se tenait cette semaine la deuxième édition de l’Événement Fruits et Légumes lancé en 2007 et inauguré par le président d’Interfel.
Creuset de réflexion sur l’avenir des filières, où se sont croisés des responsables de l’interprofession, de la production, de la distribution, de la restauration collective… l’Événement s’est déjà imposé aussi comme un salon d’affaires pour les exposants venus de toute la France, grossistes, coopératives, transporteurs, labos d’analyses… Qu’attendaient-ils de l’Événement, qu’y ont-il trouvé ? Jean-François Andrieu, patron de l’entreprise Poly-stand dans la région parisienne, est venu pour vendre des gondoles en polyester, résistantes à l’eau et faciles d’entretien : « J’ai rencontré plusieurs producteurs intéressés par des tables mobiles pour faire des animations en grande surface ». Pour Bernard Bagault, directeur de BLV, union de coopératives (dont les Vergers-d’Anjou), « le salon permet de valider les contacts et les stratégies avec les clients en intersaison ». BLV commercialise 43 % de sa production de pommes, poires et cerises en France, dont 70 % en GMS. L’entreprise a misé sur l’élargissement de la gamme variétale pour séduire les consommateurs. Mais cette variété n’est rien sans le savoir-faire des distributeurs pour mettre en valeur le produit : « Les stratégies diffèrent selon les canaux de vente, résume Bernard Bagault. En grande distribution, on joue sur la praticité du produit, le pré-emballé…, chez les détaillants, on compte sur la relation du professionnel au client ».

Offre variée
Autre gros opérateur sur le Val de Loire, Pom’évasion, déjà là en 2007, tenait à être présent à nouveau à l’Événement : « En 2007, nous avons décroché, de manière inattendue, de gros marchés à la suite de contacts pris sur ce salon », confie Olivier Maugeais, directeur de Pom’évasion. Cette organisation de producteurs commercialise des pommes sur le marché français des GMS. Elle a vu évoluer la demande, ces dernières années, « du standard vers une orientation premier prix, type hard discount, avant de revenir, actuellement, sur des produits de qualité, avec notamment le retour de variétés de terroir comme Rubinette », détaille Olivier Maugeais. Plus que jamais, la variété de l’offre reste d’actualité.
S.H.

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