Aller au contenu principal

La filière semences veut continuer à innover

Compétitivité, qualité des produits, recherche et innovation : le Gnis, l’interprofession des semences et plants, a fait le point sur les enjeux de la filière semencière française, le 26 janvier à Beaucouzé (49)

Semences potagères. On compte 1 768 agriculteurs multiplicateurs dans la région des Pays-de-la-Loire, soit 10 % des multiplicateurs français.
Semences potagères. On compte 1 768 agriculteurs multiplicateurs dans la région des Pays-de-la-Loire, soit 10 % des multiplicateurs français.
© AA

Juste derrière les géants étasunien et chinois, la France est le 3e marché intérieur pour les semences dans le monde. Et depuis deux ans, elle s’est hissée à la première place des exportateurs et contribue à hauteur de 24 % à l’excédent commercial du secteur agricole (sans l’agro-alimentaire). La France exporte des semences vers 150 pays. Ces quelques données ont été rappelées lors de la conférence de presse annuelle du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et des plants), le 26 janvier à Beaucouzé.

« Ce qui fait la force de la filière, c’est le dynamisme de la création variétale », souligne Vincent Poupard. délégué régional Ouest du Gnis.

L’enjeu aujourd’hui, est de maintenir et renforcer cette dynamique de création, pour répondre aux enjeux de la société : nourrir une population en augmentation, compenser la diminution des surfaces agricoles, faire face au réchauffement climatique...

Une des priorités est d’assurer le financement des innovations, notamment par le Certificat d’obtention végétale, le COV, qui est désormais étendu à l’ensemble des céréales à paille.

La filière veut aussi pouvoir continuer à accéder à une large palette de moyens techniques et technologiques. « Or, la mutagenèse, utilisée depuis les années 1950-60, est aujourd’hui remise en cause par certains et les plantes sont présentées comme des “OGM cachés”», explique Vincent Poupard.



Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

Xavier Hurteau, Yannick Caillaud (président), Emeline Briault et Florie Bergeon (animatrice).
Anjou caprin génétique : une association est née

L'association Anjou Caprin Génétique vient d'être créée afin de financer les concours caprins organisés dans le cadre de Festi…

A Jarzé Villages, Patrice Maugour a perdu 4 ha de maïs ensilage et 0,5 ha de maïs semence à cause des choucas.
À Jarzé, le fléau des choucas

Les dégâts causés par les animaux sauvages sont un fléau récurrent pour les agriculteurs. Si les sangliers et les chevreuils…

Rentrer les raisins au plus vite 

Les vendanges ont débuté le 19 août au Domaine Vignes Biche, une exploitation viticole familiale de Vaudelnay. Une année…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois