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ÉLEVAGE
La génomique jersiaise démarre en France

Premiers génotypages de mâles pour sélectionner de futurs reproducteurs.

Olivier Bulot, de Jersiaise France, a présenté aux éleveurs angevins un exposé complet sur la génomique. 
Olivier Bulot, de Jersiaise France, a présenté aux éleveurs angevins un exposé complet sur la génomique. 
© AA
“Le train de la génomique est en train de passer, il faut monter dedans dès maintant”, souligne Pierre-Yves Léger, président du syndicat jersiais 49. L’association a consacré son assemblée générale à cette question, le 21 février à Trélazé. La génomique jersiaise en est encore à ses balbutiements comparée aux autres grands pays éleveurs de jersiaises. Aux États-Unis, plus de 4 000 jeunes mâles sont génotypés et 175 d’entre eux ont été mis en marché. Au Danemark, 55 mâles sont diffusés sur le marché. Les éleveurs français ont commencé à utiliser ces taureaux génomiques. “La première génisse issue d’un de ces taureaux est née sur mon élevage”, témoigne Pierre-Yves Léger. 
Pour l’instant, aucun taureau génomique français n’a encore été sélectionné, mais un sondage est actuellement réalisé sur des jeunes mâles, par le groupe Évolution.
“Les premiers génotypages réalisés en 2012 donnent des résultats encourageants, explique Philippe Derouet, technicien Évolution chargé de la jersiaise. L’objectif est d’arriver à identifier quelques taureaux, pour le marché français et pour l’export, où il y a un potentiel de marchés”. Ces génotypages, qui vont être réalisés sur des mâles à naître ce printemps, “sont une opportunité pour savoir comment se situe la jersiaise française sur le plan mondial”, poursuit le technicien. 

Bientôt le génotypage des femelles
Les effectifs jersiais sont trop réduits pour mener une démarche indépendante. C’est une des raisons pour lesquelles Évolution travaille en collaboration avec la coopérative d’insméniation américaine. Tout en gardant la main sur la génétique. Si un  taureau sortait du lot, il serait présenté au catalogue d’Évolution. 
L’accès à ces nouvelles technologies va se développer en 2013. De nouveaux services devraient être proposés aux éleveurs prochainement, comme les conseils d’accouplement et un génotypage des femelles, qui permettra de mieux connaître le potentiel des génisses. Et d’accélérer le progrès génétique.

S.H.
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