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Sanitaire
La MHE approche à grands pas

La FDSEA a rencontré la DDPP49 pour faire le point sur la MHE (Maladie Hémorragique Epizootique) qui pourrait arriver dans l'Ouest rapidement. Sans céder à la panique, il convient de s'y préparer.

Cathy Bernard et Eric David (assis à gauche), cheffe de service santé animale et directeur de la DDPP49, ont rencontré les responsables de la FDSEA pour faire le point sur l’avancée de la MHE.

Les responsables lait et viande bovine de la FDSEA ont rencontré la DDPP49 pour faire le point sur la MHE (Maladie Hémorragique Epizootique), une maladie vectorielle transmise par piqures d'insectes, qui touche les bovins et les cervidés.

Arrivée d'Espagne en septembre, la maladie se développe vite et au 26 octobre, ce sont 2019 foyers qui sont déjà recensés dans le Sud-Ouest (voir carte ci-dessous). Selon Eric David, le directeur de la DDPP 49, il y a peu de doute sur le fait que la maladie arrive dans l'Ouest : "cela prendra plus ou moins de temps, en fonction des conditions météo de l'hiver et de l'activité vectorielle".

Contraintes administratives

Selon lui, les incidences sanitaires sont faibles (boiterie, fièvre) et beaucoup d'animaux sont asymptomatiques; les contraintes sont surtout administratives et commerciales au sein d'un même pays entre zones réglementées ou non, et avec les pays étrangers, notamment l'Italie, l'Espagne et le Maghreb "d'où l'importance d'avoir des accords commerciaux avec ces pays pour ne pas bloquer les échanges". Chaque sortie de bovins d'une zone réglementée nécessite en effet une désinsectisation et un test PCR négatif. 

Pour Frédéric Vincent, responsable de la fédération laitière, il faut s'y préparer : "anticipons et consolidons les accords commerciaux avec les pays tiers pour limiter les incidences économiques".

Indemnisations

La question des indemnisations se pose dans les zones infectées, portée par les responsables FNSEA, FNPL et FNB qui demandent un accompagnement des éleveurs touchés avec une aide au maintien des animaux en fermes (liée au blocage des exportations) et une prise en charge des frais vétérinaires (qui peuvent atteindre plusieurs centaines d'euros par animal). Le Ministre de l'agriculture Marc Fesneau a commencé à aborder le sujet lors d'une audition au Sénat le 25 octobre.

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