Aller au contenu principal

La normande, une histoire de famille

A Bégrolles-en-Mauges, Pierre Cassin s'est installé au 1er janvier avec son père Jean-Pierre Cassin. Ensemble, ils forment le Gaec Normande Passion et élèvent des vaches normandes
sur 80 hectares.

C’est une opportunité qui a permis à Pierre Cassin de rejoindre la ferme de son père. « Le voisin partait en retraite. Il m’a proposé de reprendre son exploitation », explique Pierre Cassin. Il élevait des vaches charolaises sur 39 hectares. « Nous avons racheté les bâtiments et pris en location les surfaces dont il est encore propriétaire. » Le jeune éleveur de 27 ans ne pensait pas s’installer. Mais la normande a toujours été omniprésente dans sa vie. « J’ai toujours été passionné par cette race. J’ai toujours aidé mon père que ce soit sur la ferme ou pour les concours... ».

Doubler la production
Avant son installation, il était salarié dans une entreprise de travaux agricoles. « J’apprécie aujourd’hui d’être mon propre patron. Quand on est éleveur, on fait tous les jours des choses différentes. Et j’aime tout ce que je fais : la traite, le soin aux animaux, les travaux dans les cultures... »
Avec l’arrivée du fils, l’élevage de normandes a fait peau neuve. L’EARL du Mesnil a été remplacée par le Gaec Normande Passion. Et le nombre de vaches va doubler. « Au départ, j’élevais 35 à 40 vaches sur 41 hectares », précise Jean-Pierre Cassin. Le but : atteindre les 75 vaches. Aujourd’hui, une soixantaine de vaches sont en lactation. « Nous avons privilégié un accroissement en interne. » Aucune vache d’un autre troupeau n’a rejoint le Gaec. Atout de cette reprise : toutes les terres jouxtent celle de l’exploitation. « Les vaches sont au pâturage le plus possible. » Sur les 80 hectares de la ferme, la moitié est consacrée à l’herbe. Le reste étant du maïs ensilage, de l’orge et du blé. Le Gaec souhaite atteindre l’autonomie alimentaire. « Pour cela, on implante beaucoup de légumineuses dans nos prairies. »

Valoriser la viande de normande
Pour faire face à l’accroissement du cheptel, des aménagements ont été opérés. Le bâtiment des laitières a été agrandi : il est passé de 35 à 70 places. La salle de traite aussi a été modifiée. « On est passé d’une 2 x 4 à une 2 x 5 avec décrochage automatique. » Et la nurserie a été agrandie passant de 14 à 34 places. Le bâtiment d’élevage allaitant accueille aujourd’hui les génisses.
Le Gaec valorise l’un des atouts de la normande : sa mixité.  Tous les mâles sont engraissés pour en faire des taurillons. « En général, on les vend en JB à 22 mois avec un poids moyen 460 kg carcasse », souligne Pierre Cassin. Les femelles sont elles aussi engraissées avec un poids moyen de 420 kg carcasse. L’engraissement représente un tiers du chiffre d’affaires du Gaec.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le président de la FDSEA49, Emmanuel Lachaize, a exprimé les revendications des filières concernant le stockage de l'eau.
La ministre défend le stockage de l'eau pour toutes les filières

En visite en Anjou, la ministre de l'Agriculture a annoncé une enveloppe de 11 millions d'euros pour les projets de recherche…

Le maïs non irrigué de Jean-Marie Bouvet, à la Jaille-Yvon, n'a quasiment pas levé, faute de pluies suffisantes lors de son implantation fin avril. Mêmes les adventice ne lèvent pas dans cette parcelle.
Le thermomètre monte, les cultures ont soif 
Le déficit hydrique et les températures élevées inquiètent les agriculteurs. Le potentiel de rendement pourrait être réduit si…
Alain Denieulle a remercié Bernard Bellanger pour ses 8 années à la présidence de la Safer Pays de la Loire.
Alain Denieulle succède à Bernard Bellanger à la présidence
Suite à l'assemblée générale de la Safer Pays de la Loire, jeudi 19 juin, à Beaucouzé, Alain Denieulle a été élu à la présidence…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Amaury de Gavelle, responsable adjoint du service céréales au groupe UAPL. 
De l'intérêt agronomique et économique des rotations longues 

La CAPL a calculé la valeur ajoutée des filières "Perles d'Anjou" à l'échelle de la rotation. Les rotations longues et…

Philippe Bolo, député de la 7e circonscription de Maine-et-Loire.
"Il ne faut pas diaboliser la consommation de viande"
Le député de la 7ème circonscription de Maine-et-Loire Philippe Bolo  a présenté les conclusions du rapport sur les…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois