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La passion des cervidés s’est transmise

La ferme de Villaine, à Pontigné dans le Baugeois, élève des biches depuis près de 25 ans. Une activité qui va perdurer après le départ en retraite des exploitants Danièle et Alain Denis, au 1er janvier 2018.

© Danièle Denis et François Becquet.

Un filet mignon de daguet* pour les fêtes ? C’est un des produits que propose la Ferme de Villaine. Cette exploitation quelque peu atypique du Baugeois élève des biches et des génisses et connaît toujours un boom d’activité en fin d’année. Entre les abattages, la découpe, la commercialisation, pas le temps de chômer pour l’équipe d’éleveurs et de salariés. Et cette fin 2017 est particulière puisqu’elle est la dernière pour Danièle et Alain Denis. Installé en 1981, le couple a introduit les premières biches en 1993.

Les cervidés sont devenus très vite une véritable passion, qu’ils partagent avec les consommateurs depuis qu’ils ont choisi de tout écouler en direct et de faire de l’accueil, dans le cadre de “Bienvenue à la ferme”. « Il y a eu une grande progression des élevages de biches jusque dans les années 90, explique Danièle Denis. Mais les éleveurs qui fournissaient les grossistes se sont trouvés en concurrence avec la viande des pays de l’Est. C’est une production peu rémunératrice, à moins de faire de la vente directe, de l’accueil et des animations ». L’entreprise vend sur l’exploitation et via deux marché fermiers, les Fermes baugeoises et la Ferme angevine. Cet aspect a beaucoup plu à François Becquet : « le contact avec le consommateur redonne du sens à notre métier, apprécie le jeune agriculteur. Et puis c’est très gratifiant de tout maîtriser, de l’élevage à la commercialisation »....

*Le daguet est un cervidé mâle de 12 à 24 mois.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 15 décembre 2017.

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