Aller au contenu principal

Aviculture
La pintade veut s’imposer en GMS

Les professionnels de la pintade en réunion à Angers.

“Dans un contexte de baisse de la consommation de viande, où l’on voit les parts de marchés du poulet label diminuer, la pintade se comporte mieux que la moyenne”, résume Jean Champagne, directeur adjoint de l’Itavi et directeur de l’interprofession pintade, le CIP. Le comité interprofessionnel de la pintade tenait sa journée  annuelle, le 13 octobre à Angers. Avec 25 % de la production en label rouge, la pintade tient une place à part dans l’ensemble des volailles. Quatrième production française après le poulet, la dinde et le canard, elle contribue à la diversification de l’offre sur le marché européen, où 16 % de la production française est exportée. “Nous n’importons pas de pintade”, souligne Jean Champagne. L’activité de découpe s’est fortement développée ces dernières années, favorisant les débouchés à l’export et en restauration hors domicile. En revanche, la pintade est encore peu présente en grande distribution (25 % de parts de marché, contre 40 % pour l’ensemble des volailles). Le CIP réalise des actions auprès des enseignes pour développer la part de linéaire pintade. Au niveau de la production, la disponibilité des bâtiments avicoles et la moindre productivité de la pintade par rapport aux autres volailles représentent aussi un frein à son développement. “On élève souvent des pintades dans des bâtiments déjà amortis alors qu’avec cette production très technique, on obtiendrait de meilleurs résultats dans des bâtiments, plus performants”, relève le directeur du CIP. Une revalorisation du prix à la fois au producteur et à la consommation pourrait sans doute inciter les éleveurs à choisir plus souvent cette production.

S.H.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 

Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château…

Le nouveau bâtiment de 1 700 m2 mesure 18 m de large.
Un bâtiment neuf de 1 700 m2
Le groupement volailles de Terrena soutient la construction nouveaux bâtiments. Témoignage de Nicolas Ramond, qui dispose d'un…
A Bellême dans l'Orne, les FDSEA et les JA ont organisé une manifestation symbolique vendredi, pendant pendant qu'Emmanuel Macron était à Belém, au Brésil.
Un jour c'est oui, le lendemain c'est non
En moins d'une semaine, le président de la République s'est tour à tour déclaré « plutôt positif » au traité UE…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois