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Crise bovine ‹
La préfecture fait la sourde oreille

Le conseil d’administration de la section bovine n’a pas été reçu par la préfecture mercredi soir, à Angers.

La porte est restée close. Ce mercredi, la section bovine de la FDSEA de Maine-et-Loire avait pris contact avec les pouvoirs publics pour venir faire un état des lieux des graves difficultés des éleveurs de bovins. Une façon de les alerter sur la conjoncture actuelle, sur les inquiétudes au sujet de la FCO mais aussi de l’avenir de la filière dans le cadre de la réorganisation de la Pac. « Nous sommes interloqués par cette attitude, accuse Mickaël Bazantay, président de la section. L’administration ne pouvait pas faire mieux pour montrer son manque d’intérêt pour notre filière. » La situation des éleveurs de bovins qui manifestaient dans plusieurs régions mercredi, devient très préoccupante. Après une année 2007, avec un recul des revenus de 23 %, le premier semestre 2008 et les mois à venir ne s’annoncent pas de meilleure augure. Le marché italien, bloqué depuis le 3 mars, marque l’arrêt de tous les échanges et des cotations, notamment pour le maigre. Sur le marché local, le manque de lisibilité des cours perturbe les transactions. Les engraisseurs, affectés comme les autres filières animales par la hausse des coûts alimentaires et autres intrants réduisent leurs mises en place. « Certains sont à moins 30-40 % en broutard ». Tous les profils d’élevage sont donc affectés par la baisse des cours conjuguée à l’accumulation des charges. Il ne faudrait pas oublier non plus le non respect des accords interprofessionnels par les structures d’abattage, ni l’impact de la FCO qui se traduit sur les marchés, et sur le coût de la désinsectisation. « Bon nombre d’éleveurs, ont l’impression d’être pris dans un étau. Nous n’allons pas en rester là ».

H.D.

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