Aller au contenu principal

Chèvres
La prime caprine fortement réduite

L’Union caprine 49 déplore la réduction de 36 % de l’aide.

L’Union caprine 49 déplore la faiblesse de la prime à la chèvre, dont l’objectif initial était  « de soutenir les productions ovines et caprines structurellement fragiles ». En effet, la DDT a fait savoir que « le montant de l’aide au caprin est de 8,93 € par animal plus éventuellement 3 € de majoration (Code mutuel ou GBPH »). L’acompte, de 50 % du montant dû, après avoir enlevé la modulation de 8 %, devait être versé aux éleveurs le 18 octobre.

Erreur d’estimation
D’abord prévue pour un montant de 14 €/chèvre, l’aide caprine a été réduite de 36 %. L’État a reçu plus de demandes qu’il ne l’avait estimé, obligeant l’utilisation d’un stabilisateur. Lorsque l’on divise l’enveloppe initiale de 10 millions d’euros par le nouveau montant de 8,93 €, on arrive à un effectif de 1 120 000 caprins alors que l’Institut de l’élevage estimait la population de femelles saillies à 1 132 000, un écart d’à peine 1 %. « Si au lieu de s’inspirer du recensement agricole de 2000, l’administration s’était appuyée sur les chiffres de l’Institut de l’élevage, elle aurait évité cette scandaleuse erreur. À l’heure de la Réforme générale des politiques publiques (RGPP)  affichée “moderne et réactive”, ces erreurs d’appréciation et d’annon-ces sont inadmissible pour les éleveurs », dénonce François Poirier, président de l’Union caprine. 

Prétexte pour la baisse du prix
« Pour une exploitation de 250 chèvres après modulation, ce soutien ne représente que 2 054 €, une somme faible au regard des coûts engendrés par les contraintes administratives. En 2010, le même producteur aura perdu plus de 8 000  € en moyenne, en raison de la baisse du prix du lait. Baisse justifiée par les laiteries, en partie par l’arrivée de cette prime. Ces mêmes laiteries qui ne travaillent toujours pas à mettre en place, à l’intérieur de l’interprofession, une réelle maîtrise de la production pour nous sortir de la conjoncture actuelle », conclut-il. Une délégation de la FNEC (Fédération nationale des éleveurs de chèvres) devait être reçue au ministère de l’Agriculture afin de demander une rallonge de cette prime.

UC 49

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Plus de 110 éleveurs étaient présents à la réunion du Lion d'Angers.
Salle comble au Lion d'Angers

FDSEA, JA, Chambre d'agriculture et GDS organisent des réunions d'information sur le contexte sanitaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois