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La RHD en difficulté, des producteurs sans marchés

La Rosée des Champs est une nouvelle fois durement touchée par le confinement. La coopérative légumière, basée à Doué-la-Fontaine, réalise 90 % de son chiffre d’affaires en 4ème et 5ème gamme, destinées à la restauration hors domicile.

La production de la Rosée des Champs pourrait ne pas être totalement écoulée.
La production de la Rosée des Champs pourrait ne pas être totalement écoulée.
© Rosée des Champs

Lors du 1er confinement, la baisse d’activité a été de 70 % pour la Rosée des Champs. Avec un redémarrage de l’activité à peu près normal depuis septembre, l’espoir était permis pour cette coopérative de 40 producteurs. C’était sans compter sur le reconfinement.


- 35 % de CA mais des espoirs
« Depuis fin octobre, nous sommes à – 35 % de chiffre d’affaires. Heureusement que les écoles restent ouvertes, c’est un moindre mal », détaille Francis Bailly, directeur. La coopérative subit et attend que la tempête passe, mais la fermeture de la restauration commerciale ampute une grande partie des revenus. « C’est difficile car nous sommes dépendants de la restauration hors domicile, sans avoir droit à un statut d’aides particulier du fait de sa fermeture. Nous espérons que cela puisse changer », assène Francis Bailly. Du côté de la production, les plantations de printemps s’étaient effectuées dans des conditions classiques, en « réduisant un peu la voilure ». Mais difficile d’imaginer à ce moment-là un nouveau confinement. En effet, les restaurateurs avaient pris de nombreuses mesures afin de respecter des normes sanitaires strictes. Pourtant, ils sont à nouveau fermés, pour une durée d’au moins deux mois et demi. Aujourd’hui, la coopérative se retrouve donc en surproduction. « Il faut stocker, trouver de nouveaux débouchés comme le frais… Mais faute de débouchés nouveaux dans les semaines à venir, nous serions contraints de détruire ou de laisser des légumes dans les champs », déplore le directeur. Pourtant, ce dernier reste confiant. « Notre marché repartira, car l’alimentaire est essentiel. Mais il faudra sûrement attendre 2022 pour espérer un retour à la normale ». D’ici là, le manque de visibilité ne vient pas aider le travail des producteurs de La Rosée des Champs. La crainte d’une 3ème vague est présente, mais les espoirs de vaccins permettent d’entrevoir le bout du tunnel. Et Francis Bailly l’assure : « quand ça repartira, nous serons prêts ». Dans l’attente de ces jours heureux, la coopérative anticipe et  tente de prévoir l’avenir en planifiant à la baisse certaines   productions pour la saison 2021.

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