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La technologie pour gagner en qualité sur les chantiers

L’assemblée générale de l’Union des Cumas du Maine-et-Loire s’est tenue, le 6 février, à Feneu.

Lors de l’AG de l’Union des Cuma Maine-et-Loire, Régis Réveillère de la Cuma la Machelloise a présenté les investissements de leur groupement.
Lors de l’AG de l’Union des Cuma Maine-et-Loire, Régis Réveillère de la Cuma la Machelloise a présenté les investissements de leur groupement.
© AA

Les nouvelles technologies : quels avantages en tirer ? L’Union des Cuma du Maine-et-Loire s’est emparée du sujet pour son assemblée générale qui se tenait, le 6 février, à Feneu.

La Cuma des éleveurs du Tremblay n’a pas attendu l’AG pour investir. Elle a acheté un tracteur Claas Axion 850 de 270 CV avec autoguidage et pneus de 800 pour un montant de 152 250 euros et un combiné de 6 mètres Amazone repliable pour 74 000 euros. Un investissement lié à une réflexion de groupe. « Certains agriculteurs réfléchissaient à s’équiper eux-mêmes en 6 mètres. On a voulu prendre les devants pour satisfaire nos adhérents », explique Bertrand Delanoë, président de la Cuma. Pour semer, l’engin est conduit à 90 % par le salarié de la Cuma.  « Passer en 6 mètres n’a pas augmenté le prix. La seule chose qui change, c’est le coût du salarié en plus. » A la clé, un débit moyen de chantier de 3 hectares par heure et une consommation de GNR de 8 l/ha.

Le système d’autoguidage réduit la fatigue dans la conduite des chantiers. « Comme on enregistre la main-d’œuvre de bout de champ, c’est beaucoup plus facile », remarque Bertrand Delanoë. Autre avantage : l’autoguidage permet d’éviter le recouvrement. Un regret tout de même : « le combiné n’est pas pratique à dételer. »

Deux mises en route
Autre Cuma, autre investissement. Celui d’un pulvérisateur trainé Arland 2 600 l de 24 m avec coupure de tronçon par GPS et d’une barre d’autoguidage et d’un distributeur d’engrais avec pesée. Ces investissements, c’est la Cuma la Machelloise dans le Layon-saumurois qui les a réalisés. Le tout attelé sur un tracteur d’occasion. L’avantage ? « Avec tous les branchements à faire à chaque fois, il était plus simple d’avoir un seul tracteur pour tout le matériel. Cela évite les accidents avec les boitiers », explique Régis Réveillère, adhérent de la Cuma. Et évite la casse. à la différence de l’autre Cuma, ces équipements sont utilisés directement par les adhérents. « Il faut qu’il y ait un maximum d’adhérents à la mise en route, remarque l’agriculteur à Montigné. Et surtout ne pas hésiter à refaire une deuxième mise en route dans l’hiver.»

Retrouvez l'intégralité de l'article dans L'Anjou agricole du 13 février.

Salon aux Champs en Sarthe

Le salon national des Cuma se déroulera cette année en Pays-de-la-Loire. Il se déroulera pendant deux jours le 26 et 27 août à Fontenay et Asnières-sur-Vègre, en Sarthe. Ce sera à la fois un lieu de rencontre pour les professionnels et les responsables de Cuma mais aussi pour les salariés. La superficie du salon permettra aux organisateurs et exposants d’effectuer des démonstrations en plein champ et aux visiteurs de tester le matériel en conditions réelles. Le salon mettra en valeur des réalisations collectives dans le domaine agricole mais aussi en matière de développement local et d’initiatives rurales.

Plus d’infos sur le site internet : http://www.salonauxchamps.cuma.fr/.

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