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La ventilation intelligente des trayons, système innovant

A Miré, le Gaec de l’épinardière est le premier élevage français à avoir investi dans le nouveau système de “ventilation” dite intelligente InVent, de la société britannique ADF Milking.

Laurent Guérin, du Gaec de l'Epinardière à Miré.
© AA

« Cela se passe super bien aujourd’hui ». Laurent Guérin, responsable de la traite au Gaec de l’Epinardière, dresse un constat globalement positif du dernier équipement de l’élevage. Pour son roto 24 postes en traite arrière, la ferme a en effet investi dans de nouveaux faisceaux trayeurs  ADF Milking qui désinfectent et assurent le post-trempage des trayons de manière systématique après chaque traite. Après avoir testé plusieurs mois une version antérieure, peu satisfaisante car « agressive pour la mamelle, avec des vaches, surtout les jeunes, qui décrochaient », ils sont équipés depuis 1 an 1/2 de la dernière version qui comprend, en plus, la technologie InVent. Le principe ? Un système de “ventilation” adapte le vide à chaque trayon, en fonction de sa morphologie. ADF Milking met en avant une possible augmentation de production laitière, favorisée par ce dispositif InVent. A l’Epinardière, les associés n’ont pas observé de différence significative : « la production est de 35 à 36 kg de lait par vache. Elle n’a pas varié depuis le nouveau système. Ce sont plutôt d’autres paramètres comme la qualité de l’ensilage qui vont faire augmenter la production », observe Michel Peclat, ancien associé.


Trempage et désinfection automatisés
L’exploitation a 180 vaches, logées sur des matelas avec de la farine de miscanthus, à traire quotidiennement. Avant la “ventilation” intelligente, c’est surtout et avant tout l’automatisation de la désinfection et du trempage qui a séduit les associés. « On effectuait ces tâches à la main, mais pas systématiquement. On le faisait sur certaines vaches, comme les fraîches vêlées qui étaient sur aire paillée, et les vaches à mammites. C’est surtout là-dessus que l’on gagne du temps et du confort de travail ! La pénibilité est réduite », souligne Laurent Guérin, qui se charge de la traite chaque matin, tandis qu’un salarié réalise celle du soir.

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