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Alimentation
La viande bovine, de l’élevage au hachoir du boucher

Bovi-Loire, le CIV (Centre d’information des viandes) et l’Éparc (Restauration angevine des enfants) ont organisé une opération de sensibilisation des enfants aux atouts diététiques de la viande.

Jean-Michel Sebilaud, chef de cuisine à l’Éparc, parle de la viande avec passion.
Jean-Michel Sebilaud, chef de cuisine à l’Éparc, parle de la viande avec passion.
© AA

Sous les yeux d’un groupe d’élèves de CM2 de l’école Jules Verne d’Angers, ce mardi, une macreuse de blonde d’Aquitaine est désossée, dénervée puis passée au hachoir. Une découverte pour la plupart des enfants qui n’ont pas l’habitude d’observer des bouchers travailler la viande, mais la connaissent, le plus souvent, déjà emballée dans les rayons des supermarchés. Le midi, à la cantine, ce sera steak haché au menu. Cette opération organisée par l’interprofession Bovi-Loire, le CIV et l’Éparc est réalisée depuis quelques années afin de sensibiliser les enfants de primaire à la place de la viande bovine dans l’équilibre alimentaire et de faire découvrir l’élevage de la région. Les aspects de bien-être animal et d’environnement sont abordés. Une approche en classe est réalisée sous forme de jeux sur la provenance de la viande, l’alimentation des bovins et l’équilibre alimentaire (les animations Animalio et Équilibrio).  « Un des objectifs est qu’au collège, les enfants sachent équilibrer leur repas de manière autonome », explique Hélène Dudit, diététicienne. À travers cet échange avec le jeune public, il s’agit aussi de casser les idées reçues sur la viande (« elle est trop grasse », « on en mange trop », on peut s’en passer »…). À l’Éparc, établissement public qui fournit  10 500 repas par jour aux scolaires sur l’agglomération angevine, on sert de la viande bovine une fois par semaine, sous forme de steak haché, de sauté ou de rôti, de race à viande charolaise.

S.H.

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