Aller au contenu principal

L’abattoir porcin Holvia a réouvert en Mayenne

L’abattoir de Terrena à Laval avait dû fermer temporairement suite à des cas de Covid-19 détectés chez des membres du personnel.

La partie abattage du site Holvia de Laval a été fermée du 2 au 14 juillet.
La partie abattage du site Holvia de Laval a été fermée du 2 au 14 juillet.
© Agri53

Le site Holvia Porc de Laval, appartenant à la coopérative Terrena, a vu son fonctionnement perturbé suite à la détection de cas de Covid-19 dans le personnel. Trois cas (sur 150 salariés) ont été confirmés dans la partie découpe, qui a été fermée 3 jours. La partie abattoir a été davantage affectée : 28 cas de Covid confirmés (dont deux présentant des symptômes), sur 80 salariés. Fermée depuis le 2 juillet, la chaîne d’abattage a réouvert ce mercredi 15 juillet.
Un événement qui a obligé les éleveurs à s’organiser pour garder parfois plus longtemps les animaux en bâtiments. Cela survient alors qu’il y avait déjà du report en élevage depuis le début du printemps, et que les cours sont actuellement à la baisse au MPB. « L’activité a diminué, mais on  a essayé de limiter le report en faisant abattre des porcs dans d’autres structures avec lesquelles Terrena a l’habitude de travailler, explique Thierry Lambert, président de Terrena Porcs. Il y a eu une solidarité entre abattoirs pour éviter  que les stocks s’accumulent et pour continuer à fournir les clients ». éleveur à Vritz (44), Alain Lecomte n’a ainsi pas eu de retard sur les enlèvements de ses porcs charcutiers : « ils ont été abattus à l’abattoir d’Evron », explique cet éleveur.La baisse d’activité d’abattage est tout de même estimée entre 15 et 20 % (Holvia abat en temps normal environ 6 000 porcs/semaine).  Et les reports d’abattage font que les porcs qui arrivent à l’abattage sont aujourd’hui alourdis. « Déjà, depuis la crise du Covid, on observe  une augmentation du poids de carcasse entre 1,5 et 2 kg porc par rapport aux mêmes mois de l’an dernier », note Thierry Lambert.


Plus-value NA
Beaucoup de porcs abattus à Laval sont en filièrs qualité, notamment en Nouvelle agriculture (NA). En  NA, les éleveurs bénéficient d’une plus-value de 9 cts/kilo de carcasse. Les animaux ne seront pas tous valorisés dans cette filière. Mais pour ne pas pénaliser les éleveurs, Terrena a décidé de prendre en charge la plus-value, pour un coût estimé entre 4 000 et 6 000 euros.
Toutefois, pour certains éleveurs, la situation a été davantage source d’inquiétude car les délais d’enlèvements ont été plus longs. « Nous avons des poids de carcasse un peu moins importants que d’autres exploitations. Notre lot de 230 porcs est parti le 15 juillet à l’abattoir, avec 2 semaines et demi de retard, explique Alexandre Babin, du Gaec des Gaudries aux Verchers-sur-Layon. Une des conséquences c’est qu’on aura qu’un seul jour de vide sanitaire dans notre bâtiment d’engraissement, contre 1 semaine et demi habituellement ».


Truies de réforme
La fermeture de l’abattoir de Laval a aussi eu des répercussions sur l’abattage des coches, qui est une des activités  phare du site lavallois. Faute d’autre solution, certaines truies de réformes ont dû être abattues en Espagne. Avec la reprise de l’activité abattage, la situation devrait rapidement revenir à la normale.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

L'arrêté concerne l'ensemble des agriculteurs irrigants ou non, produisant ou non des solanacées, puisque l'article 4 de l'arrêté prévoit le nettoyage de la terre adhérant au matériel agricole après chaque sortie de parcelle irriguée par l'eau du Loir dans la zone contaminée.
Interdiction des prélèvements d'eau du Loir pour les solanacées
Afin de limiter la propagation de la bactérie Ralstonia, un arrêté préfectoral interdit les prélèvements d'eau du Loir sur l'…
Xavier Hurteau, Yannick Caillaud (président), Emeline Briault et Florie Bergeon (animatrice).
Anjou caprin génétique : une association est née

L'association Anjou Caprin Génétique vient d'être créée afin de financer les concours caprins organisés dans le cadre de Festi…

Mercredi 6 août, sous le hangar de la Cuma de la Florenchère, à La Boutouchère.
Des ensilages avant le 15 août
La première journée matière sèche organisée par Seenovia s'est déroulée mercredi 6 août à Mauges-sur-Loire (La Boutouchère). Dans…
A Jarzé Villages, Patrice Maugour a perdu 4 ha de maïs ensilage et 0,5 ha de maïs semence à cause des choucas.
À Jarzé, le fléau des choucas

Les dégâts causés par les animaux sauvages sont un fléau récurrent pour les agriculteurs. Si les sangliers et les chevreuils…

Rentrer les raisins au plus vite 

Les vendanges ont débuté le 19 août au Domaine Vignes Biche, une exploitation viticole familiale de Vaudelnay. Une année…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois