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Marchés
L’Adéa fournit 20 % de la viande bovine angevine

L’association défend la liberté de commercialisation.

L’Association départementale des éleveurs angevins (Adéa) tenait son assemblée générale vendredi 5 mars à Saint-Laurent-de-la-Plaine.
L’Association départementale des éleveurs angevins (Adéa) tenait son assemblée générale vendredi 5 mars à Saint-Laurent-de-la-Plaine.
© AA

Les 380 éleveurs de l’Adéa représentent un cinquième de la production angevine de viande bovine. Ils produisent 19 % des effectifs de gros bovins viande finis du département, 20 % de la production de femelles et 18 % de la production de mâles de 8 à 24 mois. Ils détiennent par ailleurs 2,5 % des femelles laitières de plus de 24 mois. Réunis la semaine dernière à Saint-Laurent-de-la-Plaine, les éleveurs et les acheteurs de l’association ont fait le point sur une année 2009 fortement marquée par la crise. « Il nous manque 30 centimes d’euros par kilo de carcasse », a résumé Stéphane Jamin, responsable du collège acheteurs (32 adhérents). Ainsi en vaches, l’augmentation du volume d’abattage (+ 4,7 %) n’a pas été suivie par une progression de la consommation.  Plusieurs facteurs ont amené à la décapitalisation, qui devrait d’ailleurs se poursuivre en 2010 : réduction du troupeau laitier, réformes suite à la FCO, besoins de trésorerie. Toutefois, au sein de l’Adéa les différentes démarches filière ont permis de reverser aux éleveurs des plus-values, pour un montant de 65 700 euros. 28 % des volumes sont ainsi commercialisés via des filières qualité (Bœuf de nos régions…).
Toujours attachée à la liberté de commercialisation, l’Adéa s’est positionnée cette année sur la Loi de modernisation agricole : l’association « refuse la politique de contractualisation qu’entend imposer le système coopératif ». Elle défend le modèle d’organisation de producteurs non commerciale (OPNC) sur lequel elle  fonctionne. Sa priorité pour trouver de la valeur ajoutée : conforter les liens au sein de la  filière.

S.H.

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