Aller au contenu principal

L'agriculture de conservation, source de solutions

La Chambre d'agriculture de Maine-et-Loire veut renforcer ses actions en faveur de l'agriculture de conservation. Elle vient de mener une enquête pour connaître les besoins des agriculteurs en la matière.

Denis Laizé, élu Chambre d'agriculture et co-responsable de l'association Base*49  avec Valéry Lebouc, a présenté les fondamentaux de l'agriculture de conservation, lors de la session Chambre d'agriculture, lundi 26 juin, à Angers.
Denis Laizé, élu Chambre d'agriculture et co-responsable de l'association Base*49 avec Valéry Lebouc, a présenté les fondamentaux de l'agriculture de conservation, lors de la session Chambre d'agriculture, lundi 26 juin, à Angers.
© AA

L'agriculture de conservation, une des voies pour, demain, mieux faire face à la sécheresse, en captant l'eau dans le sol ? Le sujet était, avec celui de la sécheresse, au menu de la session Chambre d'agriculture qui s'est déroulée lundi matin à Angers.

Depuis 9 ans, la Chambre d'agriculture a déjà formé 120 exploitants à l'agriculture de conservation et anime des groupes d'échange. L'AC, qui est un des fondements de l'agro-écologie, repose sur « la  mise en oeuvre de trois piliers : la couverture des sols, la réduction du travail du sol et la rotation », a rappelé Virginie Riou, conseillère CA 49.


Outre les agriculteurs formés,  outre ceux adhérant au réseau Base*, certaines pratiques des agriculteurs au quotidien entrent dans cette démarche. Afin de mieux cerner ces pratiques existantes et d'identifier les besoins en formation des agriculteurs, une enquête intitulée "L'agriculture de conservation et vous" a été menée cette année par la Chambre.


échanges en groupe privilégiés
Les problématiques les plus prégnantes sont par ordre de priorité : la gestion de la flore adventice et des limaces, le tassement du sol, la gestion des campagnols et l'érosion.  Les agriculteurs qui ont répondu à l'enquête (60, dont 75 % sont en non labour, sur 280 contactés), veulent être accompagnés, par exemple dans le choix des espèces et les méthodes de destruction des couverts. 80 % sont intéressés par des échanges en groupe.

Comme le souligne Denis Laizé, élu Chambre d'agriculture et co-responsable de l'association Base*49, «il ne faut pas rester seuls sur ces techniques-là».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois