Aller au contenu principal

Élevage
Lait ou viande, un élevage de normandes optimisé

Des semences sexées pour renouveler le cheptel et des semences charolaises pour valoriser la viande du troupeau.

Optimiser sa production.  Paul Leclerc, éleveur de normandes au Fief-Sauvin maximise les atouts de sa race : produire au mieux du lait... et de la viande. Avec sa femme, l’agriculteur élève des vaches et des taurillons en race normande sur 75 hectares. Un bon moyen de valoriser la race mixte, explique-t-il. “En 2009, je vendais un veau en race normande 100 €. Aujourd’hui, en moyenne, le taurillon est vendu 1 350 €.” Garder ces animaux pour les engraisser est plus rentable, ...
Optimiser sa production. Paul Leclerc, éleveur de normandes au Fief-Sauvin maximise les atouts de sa race : produire au mieux du lait... et de la viande. Avec sa femme, l’agriculteur élève des vaches et des taurillons en race normande sur 75 hectares. Un bon moyen de valoriser la race mixte, explique-t-il. “En 2009, je vendais un veau en race normande 100 €. Aujourd’hui, en moyenne, le taurillon est vendu 1 350 €.” Garder ces animaux pour les engraisser est plus rentable, selon lui. “Avec mes
© AA

Optimiser sa production.  Paul Leclerc, éleveur de normandes au Fief-Sauvin maximise les atouts de sa race : produire au mieux du lait... et de la viande. Avec sa femme, l’agriculteur élève des vaches et des taurillons en race normande sur 75 hectares. Un bon moyen de valoriser la race mixte, explique-t-il. “En 2009, je vendais un veau en race normande 100 €. Aujourd’hui, en moyenne, le taurillon est vendu 1 350 €.” Garder ces animaux pour les engraisser est plus rentable, selon lui. “Avec mes 16 hectares de maïs irrigués, je n’ai pas de problème pour l’alimentation.”
Les choix génétiques de l’éleveur sont clairs : “priorité aux mamelles, à l’aplomb, au lait.” Et en dernier : la conformation des animaux.

Utiliser les meilleures souches de l’élevage
Autre choix dans la conduite de l’élevage : utiliser des semences sexées sur les vaches normandes. Pour le renouvellement du troupeau, “cela permet de choisir les meilleures souches pour la production de génisses”, note Xavier Godefroy, responsable Génoé dans le Maine-et-Loire. Cela a un coût puiqu’une semence sexée est quatre fois plus chère qu’une normale.
L’usage de ce type de semences amène l’agriculteur à faire inséminer une partie de ses normandes avec des semences charolaises. Pour garder son atelier taurillon. “Les mâles font des taurillons bien conformés”, remarque l’éleveur. Quant aux  génisses, elles seront aussi vendues pour la viande à l’âge de trois. Un nouveau système qu’il vient tout juste de mettre en place puisque les premières génisses d’élevage n’ont qu’un an. “Elles sont au pâturage de novembre à mars, je finirai de les engraisser avant la vente.”

H.R.

Syndicat de race

La normande convoitée au Maghreb

“Il y a une grosse demande de génisses dans les pays du Maghreb”, explique Joseph Lambert, président du syndicat de race Normande du Maine-et-Loire. “En particulier au Maroc.” C’est pour cette raison que les éleveurs de la race sont incités à faire des semences sexées pour produire davantage de génisses. Et les revendre sur ce nouveau marché.
Autre actualité pour le syndicat, le concours départemental lors de Festi’Élevage. Comme chaque année, cinquante animaux sont attendus. “Ce que l’on espère, c’est avoir plus d’éleveurs qui se mobilisent”, confie l’éleveur. Si, en général, une douzaine d’éleveurs sont présents, cette année le syndicat souhaite voir une vingtaine d’agriculteurs emmener des animaux.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Une priorité pour la viabilité de votre entreprise
Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…
Il est urgent, de penser à vos vacances estivales

Vous avez un projet d'absence de votre entreprise entre le 15 juin et le 15 septembre 2025 ? L'anticipation de votre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois