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Salon
L’Anjou, la terre du végétal spécialisé

Plus de 600 exposants du végétal spécialisé ont présenté leurs innovations.

Lors de l’inauguration, Bruno De Laage président de Végépolys, 
à la rencontre des professionnels du végétal spécialisé.
Lors de l’inauguration, Bruno De Laage président de Végépolys,
à la rencontre des professionnels du végétal spécialisé.
© AA

Dans les allées du Salon du végétal, qui se tenait cette semaine à Angers, l’année se présente plutôt bien : « l’hiver rigoureux présage un printemps fertile », commente Louis-Luc Bellard, « on risque de manquer de géraniums ». L’ensemble des producteurs et exposants affiche donc un relatif optimisme, même si les coûts de l’énergie et de la main-d’œuvre continuent à peser lourds dans les comptes des entreprises. D’où le regret des chefs d’entreprise de n’avoir pas vu leur demande de prise en charge entendue par les pouvoirs publics. « Nous souhaitions trois euros de l’heure sur le coût de la main-d’œuvre, rappelle Didier Saulais, horticulteur, et il a été octroyé 1 euro, et ce pour les saisonniers uniquement ». Dans le secteur horticole, le coût salarial représente 30 % des charges. Et 50 % pour les pépiniéristes pour qui la situation est beaucoup plus délicate.
Ceci étant, la fréquentation du salon, en exposants et en visiteurs, se maintient, avec toujours 28 % d’exposants étrangers. À la veille de l’ouverture de Terra Botanica, le secteur du végétal spécialisé, inauguré mardi matin par le président de Végépolys, Bruno De Laage, offre encore des perspectives. Pour preuve également, le dynamisme des entreprises en matière d’innovation (voir ci-dessous le palmarès Innovert)
Sur le plan de la commercialisation, parallèlement aux structures plus importantes qui disposent de leur propre service, des entreprises horticoles s’organisent pour regrouper tout ou partie de leur production. Cultiplantes est installé sur la plate forme FloriLoire aux Ponts-de-Cé. Dix entreprises de Maine-et-Loire et une de la Sarthe ont créé un GIE et un directeur commercial, Philippe Neau, a été embauché. C’est lui qui indique les tendances du marché aux adhérents du GIE, qui propose les volumes à une clientèle de grossiste, située à 70 % en France. « C’est une structure très légère où chaque adhérent garde son autonomie et son fonctionnement propre, indique Philippe Neau. Chacun est libre d’apporter le volume qu’il souhaite. Mais à plusieurs, cela permet de proposer une gamme plus large à des coûts limités ». Ce sont donc les frais de fonctionnement commercial et de logistique qui sont mutualisés. Le financement du GIE est assuré par le versement d’une part fixe par adhérent et un pourcentage sur le chiffre d’affaires global de chaque entreprise adhérente. « Pour certains producteurs, la commercialisation via le GIE représente 45 % du chiffre d’affaires. Pour d’autres, 10 % seulement ».
Le Salon du végétal, c’est aussi différents concours autour de la fleur coupée et des conférences. L’Anjou agricole y reviendra dans une prochaine édition.

M. l.-r.

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