Aller au contenu principal

Dossier
Lapin nouvelle agriculture, produire autant et mieux

Véronique Merlet éleve des lapins avec le nouveau label de Terrena, Nouvelle Agriculture. Un label qui met en priorité la diminution des antibiotiques et une alimentation riche en oméga 3.

Le bâtiment de Véronique Merlet se divise en deux lieux distincts : une partie engraissement où les animaux sont nourris avant d'être conduits à l'abattage et une deuxième partie, la maternité, où les mères sont inséminées et allaitent les lapins.
Le bâtiment de Véronique Merlet se divise en deux lieux distincts : une partie engraissement où les animaux sont nourris avant d'être conduits à l'abattage et une deuxième partie, la maternité, où les mères sont inséminées et allaitent les lapins.
© AA

Concilier élevage intensif, respect de l'environnement et bien-être animal, c'est possible. C'est ce que veulent prouver les éleveurs de lapins qui se sont engagés dans le label-marque de Terrena "Lapins Nouvelle Agriculture". Véronique Merlet en fait partie. Installée depuis 1993 (en Gaec avec trois  associés et une salariée à mi-temps), elle élève 550 mères lapines à Vern d'Anjou. Au total, 3 600 lapins sont vendus toutes les six semaines à Terrena. Depuis octobre 2012, la coopérative a donc lancé ce nouveau label-marque pour valoriser la viande de lapin. Le principe : élever du lapin en diminuant les antibiotiques et améliorant la nutrition de l'animal. Pour Véronique Merlet, s'engager dans cette démarche n'a pas changé ses habitudes. "Je n'utilise plus d'antibiotiques depuis 2010 sur les lapins en engraissement et depuis fin 2011 sur les mères non plus." En plus, l'agricultrice nourrit ses animaux avec un aliment contenant du lin et de la luzerne. "C'est une alimentation riche en oméga 3, cela renforce les qualités de l'animal mais aussi leur résistance aux maladies", explique l'agricultrice. D'ailleurs, le lapin NA répond aussi aux exigences du cahier des charges Bleu-Blanc-Coeur. Gage d'une viande plus équilibrée au bénéfice du consommateur.
Le secret pour avoir un élevage en bonne santé ? Selon Véronique Merlet, "l'ambiance du bâtiment et le soin apporté aux mères." Le Gaec a investi en 2005 dans un bâtiment adapté à l'élevage cunicole. "L'amélioration technique permet de réduire le stress de l'animal et donc diminuer le risque de maladies. Par exemple, il faut savoir régler la ventilation pour éviter les différences de température..." L'agricultrice apporte un soin particulier aux mères de l'élevage. "C'est de l'état de santé des mères que dépendra tout le reste de la production." En prévention, elle utilise aussi des vitamines et des huiles essentielles qu'elle dilue dans l'eau des animaux.
Ce nouveau label permet de mieux valoriser la viande à la vente puisque le produit est racheté plus cher : en moyenne le prix au producteur est 5 à 10 % plus élevé que celui d'un lapin standard.
L'agricultrice participe aussi à des animations en grandes surfaces. "Nous devons redonner confiance aux consommateurs, montrer que l'on peut faire de bons produits même si la production est importante."

H.R.

À découvrir dans l'Anjou agricole du 24 mai, un dossier spécial lapins :

-Les cours des matières premières pénalisent toujours la filière
Le prix de l’aliment lapin calculé à partir de l’indice Itavi vient de connaître trois années de hausses successives.

- Prédécoupé, le lapin Plus facile à cuisiner
Une nouvelle campagne de promotion télévisuelle par l’interprofession.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Benoit Frémy et ses vaches prim'holstein.
Il concourt pour le titre de Mister France Agricole 

Éleveur à Segré-en-Anjou Bleu (Le Bourg-d'Iré), Benoit Frémy est engagé dans le concours Mister France Agricole. Le public a…

Zones réglementées IAHP dans le Maine-et-Loire et nord-est de la Vendée au 19 novembre 2025.
1er cas d'Influenza aviaire dans un élevage du Maine-et-Loire

La Préfecture de Maine-et-Loire a confirmé ce mercredi 19 novembre la détection d'un foyer d'influenza aviaire hautement…

Une vingtaine de personnes ont visité l'exploitation de Mathieu Cadeau.
Trois visites d'élevage en Anjou
Trois exploitations du Maine-et-Loire ont ouvert  leurs portes aux adhérents du syndicat des éleveurs Simmental de l'Ouest…
SAGE Vilaine : Les agriculteurs lancent un ultimatum et appellent à la mobilisation le 11 décembre

Dans un communiqué, les organisations FRSEA et Jeunes Agriculteurs de Bretagne et Pays de la Loire dénoncent avec virulence le…

Ingénieur horticole de formation, Raphaël Poncet s'est reconverti dans l'héliciculture il y a quelques années. 
Des escargots tout chauds pour les fêtes 

Installé à Cornillé-les-Caves dans le Baugeois, Raphaël Poncet élève chaque année 2 millions de petites bêtes à cornes. La fin…

700 exposants sont attendus au Sival cette année, et près d'une centaine de conférences seront proposées au public.
Le Sival, "apporteur
de solutions"
La 39ème édition du Sival se tiendra du 13 au 15 janvier au Parc des Expositions d'Angers. Il sera présidé pour la première fois…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 205€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois