Aller au contenu principal

FCO
L’avancée inexorable en Maine-et-Loire de la fièvre catarrhale

La maladie progresse vers l’Ouest. Neuf cas nouveaux ont d’ores et déjà été recensés en Maine-et-Loire, dans des élevages bovins.

Rond rouge : Foyer de BTV8 due à la circulation virale 2008
Rond bleu : Foyer de BTV1
Zone en bleu : Réglementée sérotype 8
Zone en jaune clair : Périmètres interdits sérotype 8
Zone en jaune foncée : Nouveaux Périmètres interdits sérotype 8
Zone en rose : Réglementée sérotype 1
Zone en rouge : Périmètre interdit sérotype 1
Zone en vert : Réglementée sérotype 1 et 8
Zone en gris : Réglementée sérotype 1-2-4-16
Rond rouge : Foyer de BTV8 due à la circulation virale 2008
Rond bleu : Foyer de BTV1
Zone en bleu : Réglementée sérotype 8
Zone en jaune clair : Périmètres interdits sérotype 8
Zone en jaune foncée : Nouveaux Périmètres interdits sérotype 8
Zone en rose : Réglementée sérotype 1
Zone en rouge : Périmètre interdit sérotype 1
Zone en vert : Réglementée sérotype 1 et 8
Zone en gris : Réglementée sérotype 1-2-4-16
© GDS

On s’y attendait depuis un moment. Avec le retour de la chaleur, toutes les conditions étaient réunies pour que la FCO reprenne vigueur. La maladie était aux portes du Maine-et-Loire la semaine dernière. Dès le 25 juillet, le verdict tombe : les deux premiers cas de FCO sont constatés dans des élevages bovins de Maine-et-Loire, l’un à Thorigné-d’Anjou, l’autre à Huillé. Cinq autres cas sont recensés trois jours plus tard à La Séguinière, La Jubaudière, Briollay, Juvardeil et Clefs et deux autres ensuite à Juigné-sur-Loire et La Bohalle, jeudi midi 31 juillet. Cela fait donc neuf cas nouveaux en Maine-et-Loire. La PCR est positive. Dans certains cas, il s’agit de suspicion clinique avec signes évocateurs de FCO. Ailleurs, suspicion suite à des sérologies positives et confirmation PCR sur deux bovins. Au 31 juillet, au total 1 868 cas dus à la circulation 2008 sérotype 8 ont été répertoriés depuis le 26 juin 2008 (1).

2,42 millions de doses de vaccins pour les ovins
Faut-il s’attendre à un développement de la maladie ? Les mesures préventives qui ont été prises (désinsectisation) et la prophylaxie (vaccination) sont-elles de nature à endiguer la prévalence de la FCO ? « On espère qu’avec la vaccination, la maladie va stagner ou régresser », remarque Jean-Paul Piet, le secrétaire général de la FDSEA.
« Mais, que va-t-il se passer pour les cheptels qui viennent d’être vaccinés ou dont le rappel est juste fait. Sont-ils immunisés ? » Selon le ministère de l’Agriculture, « les 2,42 millions de doses de vaccins pour les ovins seront livrés dans les temps et 720 000 doses supplémentaires pour les agneaux vont être livrés la semaine prochaine ». Pour les bovins, la rue de Varennes annonce le programme de répartition des doses « en milieu de semaine prochaine ».
« Dommage qu’on n’ait pas disposé des vaccins plus vite »
, regrette Jean-Paul Piet. Sur le terrain, le suivi mis en place par les GDS départementaux de l’Allier, de Saône et Loire, de la Creuse, fait état de les foyers dans des élevages non vaccinés ou vaccinés depuis trop longtemps, des jeunes animaux non vaccinés ou vaccinés depuis peu. Dans le Cher, les vétérinaires ont constaté une très forte augmentation de la demande de vaccination. Plus près, dans la Sarthe, à la date du 25 juillet, on recensait 145 foyers cliniques (essentiellement des bovins) dans la zone où l’épizootie s’était arrêtée l’an dernier. Pour le GDS, « les différents témoignages et observations semblent nettement confirmer l'intérêt de la vaccination, qui apparaît globalement très efficace au plan clinique, dans la mesure où les animaux sont vaccinés avec un délai suffisant par rapport à la maladie ». En Maine-et-Loire, près de la moitié du cheptel bovin sera vacciné. Une vaccination volontaire et partiellement prise en charge. Si, l’an prochain, elle devient obligatoire, « les pouvoirs publics ne pourront pas se désengager face à une maladie, aux conséquences si lourdes », prévient d’ores et déjà Jean-Paul Piet.
M.L.-R.


(1) 15 569 cas de FCO déclarés en 2007 (dont 3 cas de FCO sérotype 1) et 6 020 cas de FCO déclarés au premier semestre 2008 (dont 6 cas de FCO sérotype 1) liés à la circulation virale de 2007. (source DGAL)

Circulation des animaux

La notion de périmètres interdits revient en vigueur, mais ne se traduit pas par des contraintes supplémentaires lors des échanges d’animaux à l’intérieur d’une même zone, sérotype 8 ou celle dans le Sud – Ouest du sérotype 1.
Par contre, entre zones différentes, 1 et 8, bien veiller aux précautions à prendre. Ainsi, les achats de bovins du Sud-Ouest de la France (zone 1) vers le Maine-et-Loire (zone 8) ne peuvent se faire que pour des animaux terminés d’être vaccinés (deux injections à 21 jours d’intervalle) contre le sérotype 1 depuis plus de soixante jours.
Pour le vendeur et pour gagner du temps, il est possible de faire une analyse PCR (recherche du virus), à partir de 14 jours une fois le délai d'immunité acquis, c’est-à-dire 15 jours après la deuxième injection de vaccin pour protéger contre le sérotype 1 (Zulvac 1 bovins, du Laboratoire Fort dodge), ce délai de 15 jours étant donné par le fabricant.


En clair :
Vente possible à  21 jours plus 60 = 81 ou avec PCR négatives, à partir de 50 jours après la première injection (21 jours plus 14 plus 15) plus le délai du laboratoire pour l’analyse PCR (quelques jours). D’autre part, en cas de transplantation embryonnaire, il conviendra bien faire vacciner les animaux au préalable, en particulier les receveuses.

GDS

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois