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Le colza termine sa floraison

Le colza, relativement précoce, arrive à fin floraison dans notre région. La culture se présente bien dans l'ensemble, et la pression ravageur a été limitée.

Le colza, chez Patrice Barré, arrive en fin de floraison. Le remplissage des gousses a débuté.
Le colza, chez Patrice Barré, arrive en fin de floraison. Le remplissage des gousses a débuté.
© AA

S'il existe un symbole de l'arrivée du printemps dans nos campagnes, c'est bien le colza. Cette année, les Français n'ont pas pu, dans leur majorité, profiter des milliers d'ha fleuris. Car le colza n'a pas attendu le déconfinement pour jaunir, et il arrive dorénavant  à fin floraison.


La culture se présente bien
à Andard, Patrice Barré, installé depuis 1999, cultive du colza depuis 2012. Une culture qu'il apprécie : « le  colza permet de faire une rotation en plus, et cela étale le travail. De plus, il y a un bon retour pour le blé, et c'est relativement facile à faire ». Ses parcelles, séchantes, sont bien valorisées par le colza. Un constat partagé par Yannick Forestier, agriculteur à Thorigné-d'Anjou. Son colza, qu'il a semé sur 22 ha, a été très peu dérangé par les pluies hivernales.
« Le colza, on le met sur des parties non irrigables, assez loin de l'exploitation et difficilement accessible aux gros engins », témoigne-t-il. Cette année, la culture semble prometteuse. Avec près de 15 jours d'avance sur certaines parcelles, il arrive déjà au début du remplissage des gousses.


La levée, clé de la réussite
Chez Yannick Forestier, en Gaec sur 190 ha, le pulvérisateur est sorti le moins possible. Un choix économique, et environnemental. « Sans engager trop de frais, les rendements sont corrects », estime l'agriculteur. « Le colza, ça ne nécessite pas nécessairement énormément de temps », poursuit-il. D'ailleurs, les deux agriculteurs considèrent que la clé de la réussite, c'est la levée. « C'est simple, une bonne levée, c'est 50 % du travail de réalisé », témoigne Yannick Forestier. De son côté, Patrice Barré estime qu'il faut « semer de bonne heure, et être dans une période de pluie ». Semer tardivement, c'est également s'exposer aux altices. Yannick Forestier en a fait les frais il y a 4 ans. « Du coup, j'essaie de semer autour de la quinzaine d'août, et on n'a plus de problèmes ».

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 24 avril

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