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Fruits et Légumes
Le Comité économique Val de Loire prépare sa mutation

La réforme des organisations économiques met fin aux comités économiques de bassins. En Val de Loire, une nouvelle structure devrait prendre le relais, Fruits et légumes services.

Bernard Géry, président de la section régionale légumes, Jean-Louis Moulon, président du Comité économique, Marc de la Garde, président de la section régionale fruits.
Bernard Géry, président de la section régionale légumes, Jean-Louis Moulon, président du Comité économique, Marc de la Garde, président de la section régionale fruits.
© AA

Le Comité économique fruits et légumes Val de Loire n’existera plus à la fin 2008, conformément à ce que prévoit la réforme des organisations économiques. Celle-ci favorise une structuration des filières au niveau national, au sein d’AOP, association d’organisations de producteurs, par produits ou groupes de produits. Le CEVL a donc tenu sa dernière assemblée générale annuelle mardi à Angers, et a présenté à ses adhérents une esquisse de la future structure qui est appelée à le remplacer, à partir de début 2009. Celle-ci porte le nom, encore provisoire, de Fruits et légumes services. « Il s’agit de construire un outil léger et réactif au service des OP et des sections produits, quelle que soit leur structuration », a précisé Jean-Louis Moulon, président du CEVL. La nouvelle organisation, qui inclut un plan social, est en cours de mise en œuvre.

Investir dans le collectif

À cette réforme de la gouvernance des filières s’ajoute, au plan européen, celle de l’Organisation commune de marché et au plan national, celle de la Révision générale des politiques publiques, qui instaure un office unique France Agrimer et modifie l’organisation des DDAF et des Draf. Bref, beaucoup d’incertitudes sur l’avenir de l’organisation économique des filières, pourtant indispensable, comme l’a martelé Jean-Louis Moulon : « Investir dans le collectif est la seule piste possible si l’on souhaite qu’il reste une place en France pour une production de fruits et légumes autre que celles des ceintures vertes. » Le Comité économique, a-t-il rappelé, a contribué à mettre en place des structures comme la station de la Morinière, la Sica et l’Union transfofruits, le Bim ou des outils statistiques comme l’inventaire verger, qui « ont permis, directement ou via le syndicalisme, d’alerter les pouvoirs publics avec des données objectives et d’obtenir des mesures compensatrices ».

Expérimentation, lobbying et appui OCM

On sait d’ores et déjà que la nouvelle structure Fruits et légumes reposera sur un financement à base de cotisations volontaires et qu’elle poursuivra les missions transversales du Comité économique, « qui ont correspondu aux attentes des producteurs », comme l’a souligné Jean-Louis Moulon. Trois axes principaux sont définis : l’expérimentation, le lobbying et l’appui à la mise en œuvre de l’OMC. Concernant l’expérimentation, les élus du Comité économique ont réaffirmé leur attachement à la pérennité de la station de la Morinière, créée par les producteurs (nous y reviendrons dans une prochaine édition). La reconduction des aides a été obtenue de haute lutte pour 2007. « Malgré une réduction annoncée de 40 % des aides Viniflhor, notre travail de lobbying nous a permis d’obtenir un maintien de nos soutiens sur l’expérimentation dans notre bassin, a expliqué Jean-Louis Moulon. Mais nous attendons avec vigilance un rapport d’audit sur l’expérimentation fruits et légumes en France, le 15 juillet ». Les responsables du Comité économique entendent poursuivre ce travail de lobbying qui leur permet « d’être écoutés d’un point de vue technique », notamment à travers des démarches comme le Forum phytosanitaire (lire ci-dessous). Quant à l’appui à la mise en œuvre de la réforme de l’OCM, un travail d’information et de communication très important a été entamé auprès des 39 OP adhérentes au Comité économique. S.H.

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