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Interview
Le Festival de la Terre, un lieu de rencontres

Antoine Lardeux, président de Jeunes agriculteurs Maine-et-Loire, présente l'édition 2013 du Festival de la Terre.

Antoine Lardeux.
Antoine Lardeux.
© AA

L’édition 2013 du Festival de la Terre se déroulera les 31 août et 1er septembre à Mozé-sur-Louet. Pourquoi le choix de cette commune ?

Antoine Lardeux : nous serons cette année dans le Layon-Saumurois. Nous avons choisi une commune assez proche de l’agglomération angevine, de manière à cibler un public urbain. Nous avons la chance d’avoir, sur ce secteur géographique, un groupe d’adhérents JA dynamiques, capables de rassembler le réseau autour d’un projet comme le festival.

Combien de jeunes agriculteurs sont mobilisés pour l’organisation ?

Un groupe d’une dizaine de JA a travaillé toute l’année à la préparation de l’événement.Et pour le festival, une grosse implication est nécessaire :  entre 50 et 90 bénévoles seront à pied-d’œuvre.

Quels seront les temps forts de ce festival ?

Le festival est un lieu de rencontre privilégié entre professionnels et aussi entre les agriculteurs et le grand public. Le samedi, des rendez-vous pour les professionnels avec des démonstrations de matériels en filière bois, une table ronde autour des projets collectifs angevins de méthanisation, une présentation des résultats Déphy en viticulture... La production ovine, présente dans ce secteur, sera mise à l’honneur. Le public pourra déguster de la viande d’agneau.Une soirée dansante est organisée à Rochefort-sur-Loire, le samedi.Nous aurons les habituelles animations phares qui font le succès du festival : concours de labours, démonstrations de tonte de moutons, battage à l’ancienne, courses de chevaux de trait.Sans oublier le moiss’batt cross, pour lequel entre 8 et 11 machines sont annoncées cette année.

Des nouveautés ?

La nouveauté 2013 est l’organisation, le dimanche matin, sur le site du festival, d’un vide grenier- vide hangar.Nous voulions donner à ce rendez-vous une connotation agricole. L’objectif est bien sûr que le public du vide-grenier reste sur la manifestation.

À travers le Festival de la Terre, quelle image de l’agriculture JA veut-il véhiculer ?

Le grand public a une bonne image des agriculteurs, mais moins de l’agriculture.Nous souhaitons montrer davantage nos pratiques, montrer que nous vivons avec un environnement que nous respectons, dans un souci de développement durable.Nous voulons dire également que l’on fait ce métier par passion mais aussi pour en vivre, ce qui implique un certain niveau de revenu.

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