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Normandes
Le fourrage vert : une meilleure alimentation, une baisse des coûts

Mickaël Repussard privilégie le fourragement en vert pour nourrir son cheptel sept mois de l’année.

Pour Mickaël Repussard, éleveur laitier : “La luzerne participe au bon fonctionnement de l’animal”.
Pour Mickaël Repussard, éleveur laitier : “La luzerne participe au bon fonctionnement de l’animal”.
© AA

Mickaël Repussard élève cinquante vaches normandes à Corzé. Son quota laitier est de 337 000 l. de lait par an. Avec 87 hectares, l’agriculteur produit du fourrage vert d’avril à novembre.  “Je pense que l’alimentation au maïs n’est pas la meilleure pour la santé de la vache. Elle ne favorise pas la rumination. On doit les vacciner contre l’entérotoxémie, la grippe, les maladies néonatales, etc”. 
En mai 2011, il investit dans une faucheuse, autochargeuse, distributrice (pour un coût d’environ 30 000 €). Et nourrit ses vaches à la luzerne (6 kg par vache par jour) “La luzerne participe au bon fonctionnement de l’animal. La vache doit plus ruminer.” Depuis, il ne vaccine plus ses vaches.  “J’ignore si c’est lié mais mes bêtes n’ont plus eu d’entérotoxémie”, constate l’éleveur.
Même si la pratique demande plus de temps, l’économie n’est pas négligeable : “à peu près 1 000 € par mois”.
Point important : la taille de la luzerne au moment de la fauche. “Plus la luzerne est haute, plus sa valeur en azote baisse”, souligne-t-il. “Pour un fourrage avec des valeurs optimales, je dois faucher ma luzerne quand elle atteint les 15-25 cm”. L’an dernier, Mickaël Repussard a effectué six coupes sur ses cinq hectares de luzerne.

Hélène Rongier
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