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« Le GDDV assurera désormais les avertissements viticoles »

Interview d’Olivier de Cénival, président du Groupement départemental de développement viticole.

Olivier de Cénival, président du GDDV depuis un an et demi.
Olivier de Cénival, président du GDDV depuis un an et demi.
© AA

Suite à l’arrêt de la publication des avertissements agricoles par le SRPV (Service régional de protection des végétaux) au 1er janvier dernier, le GDDV a été sollicité pour reprendre ce service. Comment s’organise-t-il ?

Olivier de Cénival : La partie viticole des avertissements agricoles est désormais coordonnée par la Chambre régionale d’agriculture. Celle-ci a chargé le GDDV de Maine-et-Loire de réaliser les observations, que nous transmettrons ensuite au GDDV de Loire-Atlantique, qui lui, émettra les bulletins d’avertissements. Le premier bulletin devrait paraître ces jours-ci. La surveillance porte principalement sur les risques de mildiou et d’oïdium ainsi que sur le vers de la grappe, pour lequel il est effectué des comptages. Le GDDV réalisait déjà une veille sanitaire, mais avec moins de traçabilité et de formalisme. Nos techniciens ont adapté leurs méthodes pour fournir des informations le plus proche possible de celles collectées auparavant par le SRPV. Cette nouvelle mission représentera une assez grande charge de travail, surtout pendant la période de mars à octobre.

Nouvelles missions, nouveaux personnels aussi.
L’équipe renouvelée a été présentée lors de l’assemblée générale début juin. Comment se compose-t-elle ? L’ensemble de l’équipe, qui compte aujourd’hui trois salariés, a été renouvelé en l’espace d’un an. Valérie Closset a été remplacée par Gaëlle Berriau, conseillère viticole et Clément Baraut, qui doit partir fin juillet, le sera par Anthony Sequeira, œnologue. L’assistante Lydie Métayer est quant à elle remplacée par Brigitte Grolleau. Claude Landron, technicien, avait également quitté la structure. Ces changements, tout à fait naturels dans la vie d’un organisme, surviennent ici en même temps et nécessitent une nouvelle organisation. Ils ont eu, il ne faut pas s’en cacher, quelques incidences sur le nombre de d’adhérents, qui accuse une petite baisse. Environ 160 viticulteurs adhèrent aujourd’hui au GDDV. Mais ce n’est pas la seule raison, le contexte économique entre aussi en jeu dans cette baisse d’effectifs, de même que la diminution du nombre des exploitations.

Propos recueillis par S.H.

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