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Sanitaire
Le GDS mise sur la prévention

L’assemblée générale du groupement s’est tenue, le mardi 7 octobre, à Angers.

Philippe Blanquefort, le directeur du GDS Maine-et-Loire, Jean-Claude Coste, président, Serge Neau, trésorier, et Patrice Ménard, président de la section porc.
Philippe Blanquefort, le directeur du GDS Maine-et-Loire, Jean-Claude Coste, président, Serge Neau, trésorier, et Patrice Ménard, président de la section porc.
© AA

C’est sur une note positive que le GDS* fête ses 60 ans. Puisqu’après plusieurs années difficiles, le GDS termine la campagne 2013/2014 sur un résultat positif de 34 000 euros. Un excédent lié à moins de dossiers en Caisse coup dur à traiter, moins d’interventions sur les foyers BVD et des plans paratuberculose moins lourds.

Objectif : éradication de l’IBR et de la BVD

“Nos fonds propres sont consolidés et notre trésorerie sera positive cet automne, période chaque année la plus faible”, explique le président du GDS, Jean-Claude Coste. “Nos actions de fond et de prévention font leur preuve au vu de la situation sanitaire du département.” D’ailleurs, pour la première fois, le poste prévention est à la première place du budget de la structure.
Le plan de dépistage de la paratuberculose sera maintenu. Il permet aux éleveurs de donner un indicateur sur le statut de leur troupeau. Une nouveauté : “Des tests de mélanges pour les éleveurs en plan de lutte paratuberculose vont être mis en place.” Une mesure visant à diviser les coûts de dépistage tout en maintenant l’efficacité des plans à son niveau actuel, explique la structure. Le GDS affinera les résultats puisque l’éleveur aura une estimation du niveau de contamination et conseillera sur les mesures à prendre (réforme, engraissement).

Refonte du GDS

L’ambition du GDS ne s’arrête pas là. La structure nationale souhaite éradiquer l’IBR et la BVD à moyen terme.
En 2013-14, 60 nouveaux élevages ont eu au moins un bovin positif à l’IBR. Pour améliorer la situation du département, le GDS préconise une vaccination scrupuleuse et rapide et de réformer rapidement les bovins contaminés. Enfin, il appelle à informer les éleveurs voisins en cas de positivité de l’élevage.
Autre fait marquant pour cette dernière campagne : la refonte du GDS. “Nous avons redessiné les secteurs  dans le département.” Avec la baisse de la densité des élevages, certains cantons ne regroupaient pas assez d’éleveurs. Si, auparavant, le GDS comptait 27 cantons, aujourd’hui, il a créé 19 secteurs. “Cela a permis de retisser du lien entre les adhérents et de mobiliser plus facilement des élus.” Ces différents secteurs accueilleront, comme l’an dernier, une réunion d’information sur deux thèmes : l’un en lait ; l’autre en viande.

H.R.
* groupement de défense sanitaire

 

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