Aller au contenu principal

Lait
Le Grand Ouest hausse le ton

Déréférencement et blocage des sorties de laiteries pour amener les entreprises à revenir à la table des négociations.

Les actions de déréférencement se sont poursuivies dans les rayons des grandes surfaces (ici, au Super U de Beaucouzé).
Les actions de déréférencement se sont poursuivies dans les rayons des grandes surfaces (ici, au Super U de Beaucouzé).
© AA

La tension monte d’un cran. Alors que les producteurs de lait poursuivaient les opérations de déréférencement dans les rayons des grandes surfaces de la région Ouest pour protester contre la non fixation du prix du lait (photo) avec, dans la ligne de mire, les produits premier prix des marques distributeurs, les négociations interprofessionnelles n’aboutissaient pas à une solution satisfaisante. « À ce stade, il apparaît que les conditions ne sont pas réunies pour qu’une rencontre constructive puisse avoir lieu », précise un communiqué de la FNPL. Pourtant, Henri Brichart, président du Cniel et de la FNPL, avait établi des contacts, le 18 novembre auprès des trois familles de l’interprofession, « afin de rapprocher les points de vue en matière d’évolution du prix du lait dans les prochains mois », poursuit le communiqué. Mais sans succès. Pour la FNPL, « la corde est prête à se rompre et sans signe des entreprises, le conflit risque de s’intensifier de manière irré- versible ».

L’Ouest ouvre la voie
C’est pourquoi la FNSEA et la FNPL ont décidé de convoquer, le 27 novembre prochain, un conseil national extraordinaire pour arrêter leur position au sein de l’interprofession. Mais d’ores et déjà, la situation a évolué dans l’Ouest dès hier jeudi. « Face à l’entêtement des entreprises de ne pas avancer sur ce dossier, le Grand Ouest a décidé de repasser immédiatement à l’action afin de convaincre les entreprises de revenir négocier de manière constructive », commente Alain Cholet, le président de la FDL, jeudi matin à l’heure où chacun s’apprête à repartir en action. Pratiquement, cela se traduit par un blocage, dès hier jeudi, des plates-formes de sortie des produits finis des laiteries. Cinq sites sont concernés pour les producteurs de lait du Maine-et-Loire : Lactalis à Saint-Florent-le-Vieil et à Vallet, Terrena à Ancenis, Bongrain à Cornillé-les-Caves et à Vihiers. « C’est une action unitaire de tout l’Ouest qui donne le ton à une mobilisation nationale la semaine prochaine », poursuit le responsable laitier. La balle est désormais dans le camp des entreprises de transformation.

m.l.-r.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois