Aller au contenu principal

Communication
Le lapin part en campagne

Un plan vise à relancer la consommation de lapin qui connaît une baisse importante.

La campagne s’étalera jusqu’à la fin 2009.
La campagne s’étalera jusqu’à la fin 2009.
© anjou agricole

On veut relancer la consommation et l’image du lapin. Si on ne réagit pas, on va disparaître. » D’emblée, Jean-Marie Gabillaud, président de la commission cunicole de la Chambre régionale d’agriculture, fixe le cap. Dans un contexte national morose pour la consommation de viande au premier semestre 2008 (- 4 %), la diminution de la consommation de lapin est très marquée (- 10,9 %). « Avec la baisse du prix de reprise et la hausse du prix de revient, le manque à gagner s’élève, sur un an, à environ 20 000 euros pour un élevage moyen d’environ 650 inséminations. » Pour redresser la situation, l’accent est mis sur la qualité et les bienfaits nutritionnels de cette viande, pas sur une baisse des prix. « Le lapin ne constitue pas un produit de consommation courante, il reste d’abord un produit festif, poursuit Jean-Marie Gabillaud. Il ne faut pas trop diversifier l’offre, mais installer deux ou trois produits bien lisibles, que l’on peut trouver dans tous les magasins. » Les principaux consommateurs sont les cinquante ans et plus. « La cible ne changera pas, car ils sont de plus en plus nombreux. » Les éleveurs seront également associés. Cinquante d’entre eux ont, pour l’heure, répondu à l’appel. « On espère en attirer de 100 à 150, détaille Jean-Marie Gabillaud. Tous rémunérés et formés, ils seront amenés à faire de la promotion, au sein des grandes enseignes commerciales de la région. »

Capter le regard du consommateur

Selon Sandrine Devoldère, éleveuse à Nieul-le-Dolent (Vendée), qui vient de participer à ce type d’opération, « les gens ne sont pas contre la viande de lapin, mais ils n’y pensent pas automatiquement. Quand on les rencontre, on sent que l’intérêt existe. Par rapport au volume moyen habituel des magasins,  les ventes sont multipliées entre deux et cinq suite à notre passage. » Daniel Girard, éleveur à Cheffois (Vendée), complète : « Pour parvenir à quelques chose, il faut capter le regard des consommateurs. Et, quand nous leur disons que nous sommes éleveurs, leur regard change. Ça les rassure. » Premier vice-président de la commission Action économique du Conseil régional des Pays de la Loire, qui finance l’opération à hauteur de 80 000 euros (sur 206 000), Dominique Tremblay abonde en ce sens : « Il faut faire en sorte que les produits correspondent aux besoins, s’adapter à la réalité de la demande. La demande, c’est aujourd’hui une exigence de traçabilité, de sécurité alimentaire. » Les objectifs de vente ? « Quand une profession se structure, on en mesure les effets à long terme », répond Dominique Tremblay, sans fixer d’objectif précis. La campagne s’étalera jusqu’à la fin 2009. Elle vient soutenir celle lancée depuis la rentrée par Clipp (l’organisation interprofessionnelle nationale du lapin).

Jean-François Mater


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Zones réglementées IAHP dans le Maine-et-Loire et nord-est de la Vendée au 19 novembre 2025.
1er cas d'Influenza aviaire dans un élevage du Maine-et-Loire
La Préfecture de Maine-et-Loire a confirmé ce mercredi 19 novembre la détection d'un foyer d'influenza aviaire hautement…
Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 

Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château…

Le nouveau bâtiment de 1 700 m2 mesure 18 m de large.
Un bâtiment neuf de 1 700 m2
Le groupement volailles de Terrena soutient la construction nouveaux bâtiments. Témoignage de Nicolas Ramond, qui dispose d'un…
A Bellême dans l'Orne, les FDSEA et les JA ont organisé une manifestation symbolique vendredi, pendant pendant qu'Emmanuel Macron était à Belém, au Brésil.
Un jour c'est oui, le lendemain c'est non
En moins d'une semaine, le président de la République s'est tour à tour déclaré « plutôt positif » au traité UE…
Débats et perspectives : la FDSEA 49 accueille Julien Denormandie

La FDSEA 49 organise un événement majeur le 20 novembre prochain : le syndicat accueillera l'ancien ministre de l'Agriculture…

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois