Aller au contenu principal

EMPLOI
Le livret d’offres d’emplois saisonniers agricoles 2011-2012 est disponible

Un document commun rassemble pour la première fois les offres des régions Baugeois-Vallée et Layon-Saumurois. 3 700 postes dans une centaines d’entreprises sont proposés.

Le livret est édité à 8000 exemplaires.
Le livret est édité à 8000 exemplaires.
© Anjou agricole

Depuis dix ans qu’il existe, le Livret d’emplois saisonniers a fait preuve de sa pertinence pour améliorer le recrutement dans le secteur agricole. Il permet à des saisonniers de se construire des parcours de travail, tout au long de l’année, dans les productions végétales, et à des jeunes de trouver des jobs d’été. Cette innovation, née en Baugeois-Vallée, a essaimé en Layon-Saumurois, les deux régions les plus employeuses de main-d’œuvre du département. La dernière édition, présentée jeudi 24 février à Beaufort-en-Vallée aux employeurs et aux prescripteurs locaux, est, pour la première fois, commune aux deux régions. Elle propose 3 700 emplois, dans une centaine d’entreprises et elle est largement diffusée par l’ensemble des partenaires du dispositif : mairies, missions locales, points infos jeunesse, où sont extraites les offres de jobs d’été, de juin à septembre… Depuis cette année, les offres sont également disponibles sur les sites internet de la Chambre d’agriculture (www.maine-et loire.chambagri.fr), et sur la bourse à l’emploi de l’Adéfa. Ce dispositif est financé à la fois par les entreprises (à raison de 40 euros pour deux ans de diffusion), par les Communautés de communes et divers partenaires. “Cette démarche vient donner de la durabilité et de la pérennité à l’emploi saisonnier”, souligne Jean Presselin, président de la commission emploi du CRDABV. Outre les offres d’emplois, le livret propose des informations utiles sur la réglementation du travail, sur la garde d’enfants, le logement et sur les transports. “Le manque de mobilité des candidats représente une difficulté, ajoute Jean Presselin. À ce propos, le nouveau schéma de déplacement mis en place par le Conseil général devrait amener de la souplesse”. Autour de la diffusion de ce livret, un certain nombre d’actions sont organisées par la commission emploi du CRDABV. Ainsi début mars, des demandeurs d’emplois seront invités à découvrir la production d’asperges. S.H.

Jean-Maurice Leroy, employeur À Brion : “Le livret est aujourd’hui reconnu et attendu”

Quels sont vos besoins en main-d’œuvre ?

Le Gaec de l’Osinier, à Brion (2 ha de pépinières, 17 ha de maïs semence, un atelier vaches laitières) emploie chaque année environ25 saisonniers. Nos périodes d’emploi pour le rempotage en pépinières sont le début du printemps, le mois de juin et le mois d’octobre. En maïs semence, c’est le mois de juillet, et le public est différent, nous recevons plus de jeunes, d’étudiants…


Pourquoi avez-vous choisi de figurer dans le livret d’emplois saisonniers ?

Nous avons un volant d’habitués sur lequel on peut s’appuyer, beaucoup de femmes notamment, mais avions des difficultés à trouver un nombre suffisant de personnes pour compléter les équipes, surtout dans les périodes où le chômage régresse.  Nous nous sommes inscrits sur le livret dès sa création. Aujourd’hui, force est de constater que cet outil a fait sa place. Il est reconnu, attendu. Il permet de nous faire entrer en contact avec un public qui n’a pas accès ou n’est pas à l’aise avec internet.


S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois