Élevage
Le maïs humide broyé, un concentré d'énergie dans la ration
Jérôme Desmarres, éleveur de bovins à Daumeray (EARL Pontardière), fait broyer son maïs humide. Sitôt la récolte faite, il a fait appel à un prestataire de service.
Jérôme Desmarres, éleveur de bovins à Daumeray (EARL Pontardière), fait broyer son maïs humide. Sitôt la récolte faite, il a fait appel à un prestataire de service.




Le chantier de battage de maïs a eu lieu la veille au soir et dès le jeudi matin, la broyeuse est en action à l'EARL Pontardière. "Pour obtenir une nourriture la plus fraîche possible, qu'il n'y ait aucun développement de champignon, moisissure ou mycotoxines, le broyage doit être effectué le jour même de la récolte ou au plus tard le lendemain", indique le prestataire Pierre-Yves Sallé, aux commandes de la broyeuse qui avale les grains, les broie à l'aide d'une vis et les expulse, à un rythme soutenu, entre 35 et 45 t/heure. L'aplatissement du grain permet à la fois une digestibilité par les animaux et une meilleure conservation. Le stockage est possible en boudins (photo en bas à droite, sur un chantier précédent), ou en silo, comme c'était le cas la semaine dernière chez Jérôme Desmarres. Cet éleveur, à la tête d'un troupeau charolais de 100 vaches en naisseur-engraisseur, fait broyer ainsi son maïs depuis plusieurs années, entre 50 et 60 tonnes.