Aller au contenu principal

Etang de Beaurepaire
Le Plan de relance débloque la situation

 Le 21 février, la secrétaire d’état à la biodiversité, Bérangère Abba, s’est rendue à l’étang de Beaurepaire. Le site va bénéficier du plan France Relance pour effectuer des travaux en attente depuis des années.

Le 21 février, la secrétaire d’état à la biodiversité, Bérangère Abba, s’est rendue à l’étang de Beaurepaire.
© AA

Bérangère Abba est venue avec une bonne nouvelle à Cléré-sur-Layon, lundi 21 février. La secrétaire d’Etat s’est déplacée sur ce site naturel à cheval sur deux régions, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine, pour annoncer la participation de France Relance. Une somme de 400 000 euros, auxquels s’ajouteront 50 000 euros annoncés par l’Agence de l’Eau, va permettre de boucler le budget du chantier de rénovation de la digue. Chaque département, Maine-et-Loire et Deux-Sèvres, finance l’opération à hauteur de 110 000 euros et la Région Nouvelle Aquitaine, à hauteur de 135 000 euros.
Ces sommes vont permettre de débloquer une situation figée depuis plusieurs années. Petit retour en arrière. Depuis 2012, l’étang de Beaurepaire a été racheté à son ancien propriétaire par les Conseils départementaux 49 et 79 et l’Agence de l’eau. La gestion a été confiée au Conservatoire des espaces naturels de Nouvelle Aquitaine. La digue, sur laquelle passe une route reliant les deux départements, présentait des signes de fragilité. L’étang a été donc mis en assec en 2018, afin d’effectuer des travaux de renforcement. Mais faute de fonds suffisants, les travaux n’ont pas pu être entamés jusqu’ici.


Impact économique pour des exploitations
En plus de priver les habitants d’un agréable lieu de promenade, cette situation a des conséquences importantes pour des exploitations. Côté Maine-et-Loire, est concerné le Gaec Giraud, de Cléré-sous-Layon : pour cette ferme en viande bovine, l’interdiction de la digue aux véhicules de + de 7,5 tonnes a compliqué l’accès à la ferme pour les fournisseurs. Les agriculteurs ont dû faire des détours de 10 km pour accéder à certaines de leurs terres situées de l’autre côté de l’étang. Depuis avril 2021, une piste temporaire dans le lit de l’étang a été aménagée, permettant aux tracteurs de passer.
Côté Deux-Sèvres, le Gaec des Cigognes est lui particulièrement impacté, puisque cet élevage de chèvres a des terres en Maine-et-Loire et qu’il irrigue 60 ha à partir de l’étang. La mise en assec l’a déjà privé de 4 saisons d’irrigation pour son maïs et sa luzerne, entraînant des pertes estimées à 21 000 euros par an. Autre activité impactée, celle d’un jeune qui avait commencé à développer de la pisciculture.  


Enjeux économiques, agricoles, touristiques
Grâce aux fonds apportés par l’état dans le cadre du plan  France Relance, les travaux de réfection de la digue et de restauration des habitats humides devraient enfin pouvoir commencer, à la mi-juillet, pour une remise en eau espérée à l’automne. « Ce site est à mi-chemin des enjeux économiques, agricoles, touristiques. C’est ce que l’on peut faire de mieux en matière de plan de relance, un projet d’envergure. On a su faire bloc pour trouver des budgets conséquents », a souligné Bérangère Abba.
« Nous sommes soulagés d’avoir pu trouver une issue et d’avoir à nouveau des perspectives », a réagi Denis Mousseau, président de la FDSEA 79.
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Dans le clos de vigne associative de la Pierre à Fourneau, à Saint-Florent-le-Vieil : André Retailleau, vice-président de l'association Vigne et patrimoine du Montglonne, Daniel Thibault, trésorier adjoint et responsable des travaux et Roland Chevalier, viticulteur à la retraite et vice-président.
St-Florent adopte le cépage Floréal

À Saint-Florent-le-Vieil (Mauges-sur-Loire), l'association Vigne et patrimoine du Montglonne (VEPDM) a replanté une vigne dans…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Une priorité pour la viabilité de votre entreprise
Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois