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Festival
Le plus grand chapiteau de l’élevage angevin

➜Pendant trois jours, Chemillé a rassemblé le gratin de l’élevage départemental et le concours national rouge des prés, soit plus de 600 animaux. L’an prochain, le festival accueillera le National jersiais

Plus de 10 000 visiteurs sont venus à la rencontre des éleveurs et de leurs animaux.
Plus de 10 000 visiteurs sont venus à la rencontre des éleveurs et de leurs animaux.
© AA

L’élevage angevin a encore largement fait preuve de son dynamisme en attirant, le week-end dernier, plus de 10 000 visiteurs au Festival départemental à Chemillé, sur le site du Théâtre-foirail. Une fête renforcée par le concours national rouge des prés qui a rassemblé plus de 160 animaux. Cette quatorzième édition du Festival départemental de l’Elevage s’est déroulée sous l’oeil de Volente, la star du Salon de l’Agriculture retenue à l’occasion du centième anniversaire de la race rouge des prés. « C’est un honneur et un privilège de recevoir un tel concours », s’est réjoui le président du Festival Jean-Laurent Jubin, qui a tenu à souligner le travail fructueux mené depuis des années avec les commerçants et artisans de Chemillé, mais également avec la ville et la communauté de communes et leurs différents services.

Des chiffres flatteurs
Chemillé, capitale de l’Elevage ? Jean-Laurent Jubin n’est pas loin de le penser. Les chiffres aussi lui donnent raison. « Les trois quarts du cheptel bovin se trouvent à l’ouest du département et la moitié dans les Mauges », a rappelé Pascal Gallard, responsable du pôle élevage à la Chambre d'agriculture. Avec 530 000 bovins, l’effectif départemental est stable depuis une dizaine d’années. On compte désormais plus de vaches allaitantes (106 000) que de laitières (96 000) et l’effectif moyen par exploitation est passé de 27 à 37 en viande et de 30 à 45 en lait. En ovins, le cheptel est stable lui aussi, avec plus de 100 brebis en moyenne dans les exploitations professionnelles. Le secteur caprin enregistre une montée en puissance (150 exploitations désormais avec 200 têtes en moyenne par élevage), ce qui place le Maine-et-Loire en deuxième position des nouvelles installations, derrière l’Aveyron. Un National jersiais l’an prochain, des projets pour un National parthenais ensuite… autant de rendezvous programmés qui viendront encore renforcer l’impact du festival départemental. « J’y vois là la reconnaissance de la notoriété du Festival départemental de Chemillé », appréciait Jean-Laurent Jubin. Voilà de quoi combler le conseiller général, chargé du développement économique, de l’agriculture, de la recherche/innovation et du tourisme : Michel Mignard, également maire de Chemillé, n’a pas manqué de souligner l’importance pour un canton rural d’être au coeur du bassin d’élevage. D’ici là, le Maine-et-Loire sera à nouveau sous les feux de la rampe nationale avec la tenue, pour trois jours et à partir de ce vendredi, à La Daguenière, de la Finale nationale de labour et de Eau’Fête. 60 000 personnes y sont attendues (voir page 9).

M.L.-R.

Retrouvez le palmarès du concours du festival, dans l'Anjou Agricole de cette semaine.

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