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Sangliers
Le ras le bol des agriculteurs face aux dégâts de sangliers

Les agriculteurs de St-Martin-du-Bois et Chambellay demandent la mise en place d’une battue administrative.

À l’initiative de la section Dégâts de gibier de la FDSEA, une quinzaine d’agriculteurs s’est réunie le
4 novembre à Saint-Martin-du-Bois, en présence de la Fédération des chasseurs représentée par Stéphane Grandin, tandis que la DDT n’avait pu se rendre disponible.
Le Segréen est le secteur qui connaît le plus fort développement du sanglier. Lors de la pré-ouverture de la chasse, sur les 150 sangliers prélevés dans le département, près de 100 en provenaient. Certaines zones sont plus touchées que d’autres, comme sur Chambellay et Saint-Martin-du-Bois.
Provoquant des dégâts chez Raymond Ménard à Chambellay, les sangliers sont entrés dans un enclos de génisses charolaises : “Celles-ci ont pris peur et ont défoncé les clôtures. Il a fallu 3 jours pour ramener les 35 animaux dont certains étaient rendus à 7 km. Qui aurait été responsable en cas d’accident sur la route ?” demande l’éleveur.
Chez Bernard Leclerc, de Saint-Martin-du-Bois, des vergers ont été touchés : “Une machine récolte des pommes à cidre au sol. Celui-ci a été labouré par les sangliers et la récolte n’a pu se faire dans de bonnes conditions. Le pire est qu’il n’existe pas d’indemnisation pour les vergers”.

Battue administrative ?
Les raisons du problème sont connues : certaines propriétés du secteur ne sont pas ou peu chassées. “Cela fait plusieurs fois que nous demandons aux propriétaires de chasser sur leurs terres mais aucune mesure n’a été mise en place. Les agriculteurs sont les dindons de la farce. Le sanglier génère du business pour certains propriétaires, mais par contre, dès qu’il s’agit de parler dégâts et indemnisation, les sangliers n’appartiennent plus à personne”. Jacky Terrien et Emmanuel Lachaize, qui représentaient la FDSEA, ont demandé à la Fédération des chasseurs de prévenir à nouveau les propriétaires concernés afin de mettre en place une pression sur les sangliers. Si la situation n’évoluait pas d’ici une semaine, une demande de battue administrative serait alors déposée auprès du préfet.

Damien Boussiron
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