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Le Sival montre son savoir-faire en Chine

Une délégation ligérienne s’est rendue au salon Hortichina, en septembre dernier, pour promouvoir les événements de la région, le Sival mais aussi International horticulture congress (IHC) 2022 et le Salon du végétal, ainsi que les organisations partenaires (Végépolys valley et Destination Angers).

© AA

Le Shandong est la première province de Chine pour les productions de fruits, légumes et vigne. C’est dans cette province de l’Est, à Qingdao (ville de 9 millions d’habitants, jumelée avec Nantes) qu’a eu lieu en septembre 2019 Hortichina, un salon assez similaire au Sival. A cette occasion, un pavillon de 36 m2, sous la bannière “Horti France”, regroupait le Sival, Greensys 2019,  Végépolys valley, IHC 2022 et le Salon du végétal. Une entreprise ligérienne, Richel, qui construit des serres et équipements de serres, était également sur place. Une présence française pour l’instant modeste, comparée à certains pays producteurs, mais qui permet de « renforcer des relations établies avec la Chine », comme l’explique Jacky Bréchet, spécialiste des productions végétales en retraite.
Des échanges se sont noués depuis plusieurs années entre le monde du végétal ligérien, et particulièrement le Sival et la Chine, grâce au travail de l’association ECTI (regroupant des professionnels seniors qui mettent leurs compétences au service de différents projets). Jacky Bréchet, ancien conseiller de chez Fleuron d’Anjou et Claude Foulon, ancien salarié de Business France et grand connaisseur de la Chine, sont les artisans de ce rapprochement. Des Chinois de l’organisme VNU, organisateurs d’Hortichina, se sont à leur tour rendus en France, au Sival 2018 et 2019.

Porteur d’opportunités ?
« Le Sival s’est montré tout de suite prêt à accompagner les Chinois dans l’organisation du salon Hortichina, dont la première édition a eu lieu en 2017, explique Bruno Dupont, président du Sival, qui était de la délégation. Hortichina peut s’apparenter au Sival, avec tous les matériels des filières fruits et légumes, horticulture ornementale… » En termes d’équipements, « les Chinois s’intéressent beaucoup aux serres, à l’éclairage artificiel, aux systèmes de chauffage, de refroidissement et d’irrigation. Mais aussi aux semences, aux phytos et engrais ».
Des opportunités de marché pour les entreprises françaises ? « C’est vrai qu’1,4 milliards d’habitants, c’est un marché qui fait rêver, souligne le président du Sival. Mais le marché est difficile, éloigné, les entreprises qui y veulent développer quelque chose ont besoin de collaborateurs sur place ». C’est le cas de Vilmorin-Mikado par exemple, qui développe une production légumière sur place et qui possède une station d’expérimentation dans le Shandong.
De plus, les Français ne sont évidemment pas les seuls à se positionner, ils sont concurrencés par les Italiens et surtout les Hollandais (à Hortichina, les Pays-Bas ont une surface d’exposition 10 fois plus importante que celle de la France)… Hortichina est un des 3 salons regroupés sous la bannière AAFEX (Asia Agro Food Expo), qui comprend aussi un salon consacré aux produits alimentaires transformés (Food Tech) et un autre aux intrants et substances accompagnant l’élevage, comparable au Space (le VIV China)

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