Aller au contenu principal

Le travail des estimateurs des dégâts de gibier

Les sangliers prolifèrent dans le Maine-et-Loire, et avec eux, les dégâts qu’ils provoquent dans les cultures. Les estimateurs ont pour mission de compenser a posteriori la perte de rendement. Reportage.

Parcelle de maïs située touchée par les dégâts de sanglier au cours du mois d’août.
Parcelle de maïs située touchée par les dégâts de sanglier au cours du mois d’août.
© AA

« C’est un véritable fléau ». Ce sont en ces termes que cet agriculteur angevin concerné par des dégâts de gibier, parle des sangliers. « Un hectare de maïs de saccagé, ce sont entre 1 300 et 1 400 € brut qui sont sacrifiés. Et les sangliers prolifèrent. Il y a 8 jours, nous avons fait une battue, et ce sont pas moins de 7 sangliers qui ont été prélevés. Mais cela ne suffit pas : en 10 jours, mon champs a été saccagé ».

Juste à côté de la parcelle abimée, une réserve est entretenue par des « “vendeurs de chasse”. Ces associations font pression, et le résultat est préjudiciable aux agriculteurs. Les sangliers ont un endroit où vivre en sécurité, il ne leur reste plus qu’à manger. Et où vont-ils ? Dans nos champs, presque mitoyens. Quand le maïs est entre laiteux et pâteux, c’est le moment idéal pour eux », complète-t-il.

Dans ce contexte difficile, le rôle des estimateurs de dégâts de gibier est essentiel. Missionnés par la fédération de chasse du Maine-et-Loire, ils se doivent d’estimer la taille de la surface endommagée, à 100 %.
« Pour faire une demande, il suffit aux agriculteurs lésés de s’adresser à la fédération de chasse, qui répartit ensuite les affaires », explique l’estimateur en charge de ce dossier.

« (...) la loi se durcit (...), ce qui n’est pas en faveur des agriculteurs. En effet, désormais si deux parcelles sont mitoyennes, même de quelques mètres seulement, et qu’elles ne sont pas séparées par une route nationale ou une autoroute, elles sont considérées comme faisant partie du même ensemble, cela même si elles appartiennent à des exploitants différents. Les 3 % de surfaces sont donc beaucoup plus difficiles à atteindre », approfondit l’estimateur...

Lire l'intégralité du reportage dans l'Anjou agricole du 25 août 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois