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Arboriculture
Le Trophée de l’installation au Verger du Pré Ferron

À Melay, Alexis Faucon et David Barou développent la vente directe de fruits et légumes.

David Barou, 38 ans et Alexis Faucon, 37 ans, ont reçu le Trophée de l’installation en arboriculture fruitière, catégorie innovation commerciale.
David Barou, 38 ans et Alexis Faucon, 37 ans, ont reçu le Trophée de l’installation en arboriculture fruitière, catégorie innovation commerciale.
© AA

Ils ont reçu le prix lors de l’événement Les Terres à l’envers, (la Finale nationale de labours) organisé par Jeunes agriculteurs, près de Strasbourg, le week-end dernier. Alexis Faucon et David Barou, arboriculteurs, ont été distingués pour leur projet commercial dans le cadre du Trophée de l’Installation en arboriculture fruitière. Salarié durant dix ans au Pré Ferron, après une formation en BTS force de vente, Alexis Faucon a repris l’exploitation en 2009, en association avec le gendre de son ancien em-ployeur. “Ce prix est une récompense importante pour nous deux, qui ne sommes pas issus du milieu agricole”, soulignent les associés.
Les deux arboriculteurs exploitent dix hectares : huit hectares de pommes sont vendus à la coopérative Scafla. Un hectare de pommes et un hectare de petits fruits, de fruits à noyau et de maraîchage sont écoulés en vente directe, en partie à la ferme, et surtout sur les marchés, où David se rend tous les matins. Les clients sont aussi invités à venir cueillir les fraises au champ.

Diversification

Les associés fabriquent également du jus de pommes et ont ouvert  leur atelier aux clients. Pendant trois mois à l’automne, des particuliers, des associations de parents d’élèves…, viennent presser les pommes triées à la récolte. “La valorisation est intéressante. Les pommes triées sont vendues 20 centimes d’euros, contre 10 à 15 centimes, selon les périodes, si elles partaient à l’industrie”, soulignent les arboriculteurs.
“La vente directe n’était pas notre choix au départ, mais étant donné le marché de la pomme, on y va, par obligation. Faire du volume et agrandir l’exploitation ne nous intéressent pas. Nous souhaitons avant tout pouvoir vivre de notre production”, insistent-ils. L’objectif est, à terme, de cesser les livraisons à la coopérative et de réduire la surface de production.

S.H.
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