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Le verre à moitié plein

Le cru 2020, marqué par la précocité, présente de bons résultats, tant qualitatifs que quantitatifs. Une bonne nouvelle dans une filière qui s’inquiète toujours des suites de la crise de la Covid-19.

© AA

« La production viticole s’établirait, en 2020, à 45 millions d’hectolitres, soit un niveau supérieur de 6 % à celui de 2019 » a annoncé le Service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture. « Des millésimes comme 2020 on en souhaite tous les ans », témoigne Laurent Ménestreau, président de la Fédération viticole de l’Anjou et de Saumur.


Des inquiétudes malgré la belle récolte
Les vendanges arrivent sur la fin. Exceptés les liquoreux, tout est récolté. Un cru marqué par la précocité, par la qualité et par de bons rendements, hormis sur certains blancs. « On aura largement de quoi honorer nos marchés, avec des qualités superbes en chenin, chardonnay, grelot ou encore en cabernet », détaille le président, également viticulteur à Pouançay, dans le nord de la Vienne. Seul petit bémol, la chaleur lors des vendanges, qui a contraint les viticulteurs à récolter tôt le matin, à la fraiche. L’adaptation a été le maître mot de cette année particulière à tout point de vue. Le Covid passant par là, un chamboulement des marchés était attendu. Au final ? « On s’en sort pas trop mal dans nos vignobles », atteste Laurent Ménestreau. « Les rouges  sont un peu plus à la peine. C’est à la fois lié à l’arrêt de la restauration et à une tendance de fond à la diminution de la consommation de rouge en France », poursuit-il. Cependant, si les chiffres de récolte sont bons, le millésime 2020 ne pourra pas effacer toutes les difficultés de certains domaines, notamment ceux tournés vers la CHR* et la vente directe. Il y a une diversité de situations. « Pour l’ensemble de la profession, il faut voir le verre à moitié plein, avec la belle récolte et le maintien des marchés. Mais pour certains viticulteurs, le verre est vide ».


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