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L’EARL La Glardière concilie jersiaises et robot de traite

Lors de l’AG du syndicat de la race jersiaise, une trentaine d’éleveurs a visité l’EARL La Glardière à La Pommeraye.

Cela fait sept ans qu’Isabelle et Christian Garreau ont investi dans un robot de traite.
Cela fait sept ans qu’Isabelle et Christian Garreau ont investi dans un robot de traite.
© AA

Un robot de traite en élevage jersiais ? Oui, c’est possible. Cela fait 7 ans que cela fonctionne à l’EARL La Glardière à La Pommeraye. Les époux, Isabelle et Christian Garreau élèvent 65 vaches laitières pour un quota de 420 000 litres de lait. La particularité : un troupeau mixte. 60 % jersiais et 40 % prim’holstein.   Ils ont investi dans un robot en 2008. « Notre salle de traite, une 2 x 6, était vieillissante, explique les deux éleveurs laitiers. Comme nous ne sommes que tous les deux sur l’exploitation, nous souhaitions avoir plus de souplesse dans notre travail. On voulait qu’une seule personne puisse s’occuper du troupeau si besoin. » Autre exigence : conserver le pâturage. En complément du robot de traite, les deux agriculteurs ont donc mis en place une porte de tri. « Si une vache veut aller au champ, elle doit obligatoirement passer par le robot », résume l’éleveur, Christian Garreau. Un investissement indispensable pour valoriser la rusticité de la race jersiaise. « Grâce à ce système, les vaches ont accès aux 15 hectares de pâturage libre de l’exploitation. »

Le cheptel jersiais augmente sur le département

La jersiaise angevine représente 30 % du cheptel français. Sur le département du Maine-et-Loire, on dénombre 5 100 vaches contrôlées. Des chiffres révélés lors de l’assemblée générale du syndicat de race du Maine-et-Loire qui se tenait, jeudi 12 février, à La Pommeraye. « Le cheptel a augmenté de 8,4 % par rapport à 2013 », se félicite Pierre-Yves Léger, président du syndicat. Autre chiffre, la production moyenne par vache. Une jersiaise produit en moyenne 5 052 litres de lait par an avec 55,3 de TB et 38,4 de TP. « Ces chiffres se maintiennent », remarque l’éleveur.

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