Aller au contenu principal

Routes
L’entretien des bords de route pose problème aux agriculteurs

La FDSEA et la Chambre d’agriculture interpellent le Conseil général et l’Association des maires.

Il a été convenu de cartographier certains secteurs du département, particulièrement en zones de semences, où la fauche doit être plus systématique pour empêcher les montées à graines.
Il a été convenu de cartographier certains secteurs du département, particulièrement en zones de semences, où la fauche doit être plus systématique pour empêcher les montées à graines.
© AA

Depuis 2011, les routes entretenues par le Conseil général de Maine-et-Loire font l’objet d’une fauche raisonnée. L’objectif est de préserver la faune et la flore qui vivent sur les accotements, tout en garantissant une bonne visibilité pour les automobilistes. Fini donc les bords de routes bien nettoyés car désormais, juste après la tonte, de hautes herbes subsisteront pour la bonne cause.

Des avancées

Mais les agriculteurs ne voient pas les choses de la même manière. C’est ce que sont venus dire les responsables de la FDSEA et de la Chambre d’agriculture à Jacques Hy, conseiller général en charge des routes, et Jean-Luc Davy, président de l’association des maires du Maine-et-Loire.

Car les problèmes se sont multipliés depuis 2011, essentiellement dans les zones de protection de semences. En effet, pour éviter leur contamination par du pollen indésirable, les semences doivent être isolées de toute autre culture de variétés différentes. Les distances d’isolement sont rigoureuses mais des plantes indésirables ont proliféré sur les accotements ou les ronds-points (colzas, radis, carottes sauvages…). Au risque de déclasser certaines parcelles touchées.

D’autres espèces prolifèrent telles que le brome dans les cultures, le pâturin dans les pépinières en pot, sans parler de la fauche trop tardive qui dissémine les graines de chardons. Certains agriculteurs ont ainsi dû augmenter l’utilisation de produits phytosanitaires. Tout l’inverse de l’objectif initial.

à l’issue de cette réunion, le Conseil général a pris conscience des problèmes posés à l’agriculture par cette technique de fauche. Il a donc été convenu de cartographier certains secteurs du département, particulièrement en zones de semences, où la fauche doit être plus systématique pour empêcher les montées à graines. De plus, dès qu’un problème est identifié sur un axe, il doit être signalé aux antennes départementales du Conseil général pour une intervention rapide.


En chiffres

La fauche raisonnée, c’est :


• Hauteur de coupe : 10 cm minimum

• Première coupe en mai  et deuxième coupe en été

• Zones à enjeu floristique avec présence d’espèces sensibles : 75 km

• Réduction des émissions : 10 tonnes de CO2.



Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Le président de la FDSEA49, Emmanuel Lachaize, a exprimé les revendications des filières concernant le stockage de l'eau.
La ministre défend le stockage de l'eau pour toutes les filières

En visite en Anjou, la ministre de l'Agriculture a annoncé une enveloppe de 11 millions d'euros pour les projets de recherche…

Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois