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Tempête
Les agriculteurs angevins mobilisés

Il faudra beaucoup de temps, aux exploitations du littoral vendéen, pour recouvrer une activité normale.

La Vendée se remet avec peine des ravages causés par la tempête survenue dans la nuit du 27 au 28 février derniers. Les dommages sont considérables. Au delà des pertes humaines, irréparables, l’heure est au constat : pour le secteur agricole, 250 exploitations ont été touchées dont une quarantaine très durement. L’eau salée est entrée sur les terres ; il faudra de longues interventions, des traitements pour rendre ces terrains à la culture. Les bâtiments, les champs sont souillés, envahis de détritus.
Très rapidement, les agriculteurs de Maine-et-Loire se sont fait connaître auprès de la FDSEA pour proposer leur aide. « Nous allons recenser les potentialités en main-d’œuvre et en fourrage, a indiqué Jean-Paul Piet, le secrétaire général, lors du conseil d’administration de ce mardi. L’aide que nous pouvons apporter n’interviendra pas tout de suite, mais elle sera utile lorsque la fatigue se fera sentir pour ceux qui sont déjà sur place ».
Il s’agira bien entendu de don. « Chacun peut donner quelques bottes de foin, il suffira d’affreter un camion et d’aller livrer ». Là où le foin manque, les responsables communaux et cantonaux ont déjà imaginé d’autres solutions : une participation numéraire ici, ou, comme à Vern-d’Anjou, une tombola à l’occasion de la foire expo, dont le profit ira pour les agriculteurs vendéens sinistrés. Pour le coup de main, la proximité de la Vendée résout la logistique de l’hébergement. « On organise une voiture et on fait une bonne journée ». À Candé, « on se débrouillera pour y aller », prévoit déjà Frédéric Robert. Pour l’avoir expérimenté récemment, lors du Téléthon, le responsable cantonal sait combien ce genre d’actions rassemble les équipes, crée des liens.
On peut aussi compter sur la mobilisation des anciens pour aller donner de leur temps et prêter main forte, comme ils l’ont fait récemment, on s’en souvient, dans les Landes ou dans le Gard.
Les méfaits de la tempête se sont moins cruellement faits sentir en Maine-et-Loire (voir AA 5/3/2010). Mais comme en Vendée, la solidarité n’est pas un vain mot en agriculture, relate André Mabilleau, le président cantonal d’Allonnes. « Une semaine après le passage de la tempête Xynthia et avec l'aide journalière d'une quinzaine de personnes, nous avons réussi à remettre tout en ordre. Mais cela ne s'est pas fait sans mal. Et de remercier toutes les personnes: amis, famille, collègues ou tout simplement ceux qui ont accordé un peu de leur temps. Grâce à cette mobilisation, nous avons pu retrouver le moral et sauver notre récolte ».

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