Aller au contenu principal

Les agriculteurs contrôlent des camions sur des sites symboliques à Segré et Cholet

"Nous avons besoin de mieux d'Europe", scandent les agriculteurs de la FDSEA et de JA, qui ont mené des actions de contrôles de camions frigorifiques, à Segré et à Cholet, mercredi 24 février.

Des camions ont été contrôlés tout l'après-midi.
Des camions ont été contrôlés tout l'après-midi.
© AA

Alors que Phil Hogan, commissaire européen à l’agriculture, doit se rendre à Paris, jeudi 25 février, les FDSEA/JA des Pays-de-la-Loire ont mené ce mercredi 24 février une action syndicale concertée pour lui demander de " prendre conscience de la gravité de la crise agricole et, enfin, de prendre les mesures qui s’imposent ".

Des lieux symboliques choisis

A Segré, des agriculteurs, dont beaucoup de jeunes, ont intercepté toute l'après-midi des camions frigorifiques sur l'axe Rennes-Angers. Ils y ont trouvé notamment, de la couenne de porc "sans aucune étiquette de provenance", de la viande de veau "origine UE". L'action se tenait, pour le symbole, au rond-point de l'Europe.

Des agriculteurs se sont rendus aussi au Centre Leclerc de Segré, où ils ont constaté " de gros efforts faits sur l'étiquetage de la viande", explique Mathieu Delanoë, éleveur au Tremblay. "Il reste des efforts sur le lait. Les responsables de l'enseigne ont expliqué qu'ils effectuent des démarches sur la traçabilté des produits de la marque Repère". Un autre groupe s'est rendu au magasin Lidl, où des pneus et des branches ont été déversés : "à quelques jours du Salon de l'agriculture, l'enseigne communique sur le soutien aux éleveurs français, mais on n'a pas trouvé beaucoup de produits français dans les rayons", poursuit l'éleveur.

Une action similaire était menée en même temps, avenue de l'Europe, à Cholet.

Sortir de l'embargo russe

Les revendications portées par la profession : trouver une porte de sortie sur l’embargo russe et rouvrir des débouchés, rétablir des outils de régulation efficaces, mettre fin aux distorsions de concurrence entre pays européens, simplifier la mise en oeuvre de la Pac, permettre aux filières d’échanger et de s’organiser sans que cela soit considérer comme des pratiques anti-concurrentielles, porter la demande d’un étiquetage obligatoire de l’origine des produits transformés.

Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 26 février 2016.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Résultats des concurrents angevins au Salon de l’agriculture

Voici les premiers résultats des élevages du Maine-et-Loire présents au salon. Le CGA des animaux se poursuit en cette fin de…

Des médailles angevines au salon

Suite et fin des résultats des concurrents du Maine-et-Loire au concours général. 

50% du troupeau limousin de Julien Denis est aujourd'hui sans cornes.
Il a adopté le sans cornes
Lors de leur assemblée générale, mardi 5 mars, les adhérents du syndicat des éleveurs de la race limousine ont visité l'…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Une automotrice pour gagner en efficacité au quotidien

Le Gaec de la Cour du Tremblay, à Bécon-les-Granits, vient d'investir dans une mélangeuse automotrice. Un matériel qui vient…

Emmanuel Macron a rencontré, au cours d'un échange improvisé, une trentaine de manifestants, agriculteurs et représentants des organisations syndicales.
Ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron
Lors de sa visite au Salon de l'agriculture samedi, dans un contexte électrique, le président de la République a fait un certain…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois