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Sia
Les ambassadeurs de la terre et du terroir angevins à Paris

Venus présenter le champ de leurs savoir-faire, les agriculteurs angevins ont apprécié la nouvelle organisation, en particulier celle du Hall 1, du Salon de l’agriculture.

Sur le stand des Pays de la Loire, la journée du 8 mars était consacrée au Maine-et-Loire. 
Sur le stand des Pays de la Loire, la journée du 8 mars était consacrée au Maine-et-Loire. 
© AA
Auréolés de plusieurs distinctions au Concours général agricole des animaux, les éleveurs de rouges des prés n’en oublient pas moins la raison de leur présence au Salon de l’agriculture : parler et faire parler de l’AOC Maine Anjou. « Nous sommes ici pour développer les relations que nous avons avec nos filières », explique Christian Douet, président du syndicat de race, qui ne cache pas sa satisfaction : « Nous avons eu quelques contacts avec la grande distribution pour de nouveaux points de vente ». « Aujourd’hui nous encourageons tous les éleveurs de rouge des prés intéressés par l’AOC à nous contacter. Notre objectif est de disposer de quantités suffisantes pour répondre à la demande toute l’année », renchérit Anthony Gervais, éleveur à Saint-Paul-du-Bois. Les six éleveurs de rouges des prés qui ont fait le voyage cette année apprécient la réorganisation du salon. « Il est vraiment affiché grand public avec quelques spécificités professionnelles. La circulation dans les allées est facilitée par rapport à l’an passé, même s’il y a davantage de monde ». Le jeudi, les éleveurs ont reçu la visite de la délégation du Maine-et-Loire menée par Jean-François Cesbron, président de la Chambre d’agriculture, et Christophe Béchu, président du Conseil général. Ils ont notamment évoqué le projet du Domaine des Rues, berceau de la race, qui devrait ouvrir ses portes en 2008 à Chenillé-Changé, année du centenaire de la race.

Les vertus des plantes médicinales
Du côté des jersiaises, on se félicite également des contacts noués tout au long de la semaine. « Nous avons senti que le grand public était à l’écoute, qu’il avait envie de comprendre comment nous travaillons. La réorganisation du Hall 1 s’y est prêtée parfaitement. Nous avons aussi rencontré - et davantage que les années passées – de nombreux jeunes nouvellement installés ou en passe de le faire », indique Bernard Gaborit, président de l’Upra jersiaise. Le stand a aussi vu passer beaucoup d’étrangers : Tunisiens, Marocains, Mexicains et une délégation du Sénégal.
Sur le stand des Pays de la Loire, l’association Phytolia a présenté les productions de plantes médicinales de la région de Chemillé, à l’aide d’un présentoir coloré où le visiteur a pu toucher et sentir du souci, du bleuet, de la bardane, de la rose trémière ou encore de la camomille romaine, sous forme de poudre et de feuilles. « L’idée est de faire découvrir au grand public d’où viennent les plantes médicinales et d’expliquer comment elles sont produites », explique Philippe Gallotte, de l’Iteipmai (Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum, médicinales et aromatiques). Il n’a pas manqué de rappeler aux visiteurs le poids de la filière angevine, en quelques chiffres :
70 plantes cultivées sur près de 700 ha, une vingtaine d’entreprises de production et de transformation. « Les gens sont très intéressés, on sent un réel retour vers la médecine naturelle », souligne-t-il.
Pour Antoine Mercier, viticulteur à Chaudefonds-sur-Layon, le rendez-vous du Salon de l’agriculture est incontournable. « Notre maison y est présente depuis 1964 », confie-t-il. « Nous écoulons 100 % de notre production en vente directe. Nous participons au salon pour fidéliser notre clientèle. Nous l’invitons chaque année à venir nous rencontrer pour déguster le nouveau millésime. Cela permet de pérenniser les contacts ». Le viticulteur a apprécié que, cette année, le Salon de l’agriculture et le Sima se déroulent à la même période. « Mes clients sont de toute la France, certains sont agriculteurs. C’est une très bonne idée d’avoir fait coïncider les deux manifestations ». Samedi, veille de la clôture du salon, Pierre Aillerie, 19 ans, a remporté le trophée du meilleur pointeur de race en rouge des prés. S’il portait les couleurs de la Mayenne, où il est actuellement en BTS Productions animales, le jeune homme est originaire de Saint-Michel-et-Chanveaux, où ses parents sont agriculteurs. Du concours de jugement de bétail, il retiendra « l’ambiance conviviale et la rencontre avec d’autres jeunes issus de toute la France ». À l’image du Salon.
Delphine Jégo

PALMARÈS 49

Les élevages angevins primés au Concours général agricole

Ovins.  Bleus du maine. Élevage Legot, Feneu : 3e .    

Bovins :

Blanc-bleu. Femelles âgées de moins de 24 mois. Alaska, Gaec L’Humeau, La Séguinière : 2e. Jeunes vaches :Tanka, Gaec L’Humeau : 2e.
Charolaise.Challenge national Upra : Gaec des peupliers, Charrier David-Quartron, La Pommeraye : 1er.
Jersiaise.Vaches en production  et prix de championnat : Pervenche, EARL Bernard Gaborit, Maulévrier : 1ère. Vaches en production : Malvoisine, Gaec du pâtis Candé, Saint-Georges-sur-Loire : 3e. Meilleure laitière : Malvoisine.
Montbéliarde. Challenge national Upra : EARL Tignon, Le Puits-Saint-Bonnet : 2e.
Normandes. Femelles en 1ère lactation : Utile, Gaec Corbet,    Landemont : 3e.
Prim’holstein. Femelles adultes rouges en 3e lactation et plus : Madona, Gaec de la Pierre Blanche, Landemont : 3e.
Rouge des prés. Champion mâle : Taquet, Gaec Coquereau, Morannes. Challenge national Upra : Gaec Arthus, Corzé : 1er.
Femelles âgées de 3 à 5 ans : Violette, Joseph Chéné, Bécon-les-Granits : 3e.
Femelles âgées de plus de 5 ans : Rose, Joseph Chéné : 2e. 
Mâles âgés de 1 an et demi à 3 ans et demi : Vaccin, Gaec de la Chauffetière, Châtelais : 1er. Velours    , Gaec Jeanneteau, Le Pin-en-Mauges : 3e. Mâles âgés de plus de 3 ans et demi : Taquet, Gaec Coquereau, 1er. Tarzan, earl Daillère, Seiches sur le Loir : 2e.

Un 1er concours national de vins agriculture raisonnée

Dans le cadre du Sia, Bernard Pivot, écrivain, auteur du Dictionnaire amoureux du vin et Dominique Bussereau,  ministre de l'Agriculture, ont remis les prix aux quinze lauréats du Concours de vins Agriculture raisonnée, mis en place par  Farre et Terra Vitis. 400 vins étaient en compétition pour ce premier concours, au cours duquel deux viticulteurs angevins se sont distingués : le Gaec Delaunay, médaille d’or en catégorie vins blancs moelleux (AOC Chaume) et  le Domaine des Bohues, médaille de  bronze en AOC Coteau du Layon. 

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