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Les battages d’orge ont démarré en Anjou

Reportage à Saint-Léger-des-Bois où les battages d’orge ont commencé. La moissonneuse-batteuse de la Cuma du Petit Anjou est en action. Une année en orge qui s’annonce « moyenne », décrit Vincent Guémas, éleveur laitier et président de la Cuma.

Mathieu Bolteau, chauffeur mécanicien pour la Cuma du Petit Anjou (Saint-Martin-du-Fouilloux) et la Cuma Botanica (La Meignanne). Les deux Cuma, organisées en groupement d’employeurs, ont en commun 5 salariés et un apprenti.
Mathieu Bolteau, chauffeur mécanicien pour la Cuma du Petit Anjou (Saint-Martin-du-Fouilloux) et la Cuma Botanica (La Meignanne). Les deux Cuma, organisées en groupement d’employeurs, ont en commun 5 salariés et un apprenti.
© AA

Après le colza, la moiss’batt de la Cuma du Petit Anjou, à l’Ouest d’Angers, a entamé les chantiers d’orge jeudi 21 juin.  Une récolte plutôt satisfaisante en colza avec 30 quintaux par ha. « On s’attend à un rendement moyen en orge, de l’ordre de 50 quintaux  par ha environ, pour des poids spécifiques de 64 kg/hl », estime Vincent Guémas, associé au Gaec de l’Océane à Saint-Léger-des-Bois et président de la Cuma. 
50 quintaux, c’est à peu près le niveau de production qu’il avait obtenu sur sa ferme en 2016, année catastrophique pour les céréales à paille. En 2017, les rendements d’orge étaient remontés à 65-70 quintaux, « un bon niveau ».
Cette année, la campagne avait pourtant bien démarré. Mais c’est à partir de mars que les choses se sont compliquées. « Je n’ai pas pu faire les premières interventions  de sortie d’hiver à temps, parce qu’on ne pouvait pas entrer dans les parcelles, explique Vincent Guémas. J’ai dû les décaler début avril, et le rendement s’en est ressenti. » L’agriculteur apporte un fongicide et 70 unités d’azote. « Je n’aurai pas des rendements extraordinaires mais en même temps, la culture ne m’aura pas coûté très cher », relativise-t-il. Les rendements seront sans doute assez hétérogènes dans le département. « Sur les parcelles où des machines ont pu pénétrer en mars, les rendements seront certainement différents », observe l’agriculteur.

Campagne perturbée par les pluies
Les orages de fin mai-début juin ont endommagé les cultures. « Sur mes terres superficielles et vite hydromorphes, les racines sont restées trop longtemps dans l’eau ». Résultat, des poids spécifiques  faibles : « il y a des graines, du volume, mais elles ne pèsent rien », a constaté l’agriculteur.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 29 juin 2018.

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