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Nuisances
Les canards victimes d’attaques de goélands

Des goélands qui posent des problèmes de prédation.

Après avoir survolé les canards pour les apeurer, le goéland va isoler un individu pour le piquer et manger ses intestins, une vision quotidienne pour Catherine et Robert Masse.
Après avoir survolé les canards pour les apeurer, le goéland va isoler un individu pour le piquer et manger ses intestins, une vision quotidienne pour Catherine et Robert Masse.
© AA

Des goélands viennent se nourrir dans des parcours de plein air d’élevage de canard. Le phénomène, qui existait ponctuellement jusqu’à aujourd’hui, est en recrudescence et pose de vraies difficultés pour les éleveurs du Maine-et-Loire.
Les conséquences de ces attaques sont une importante mortalité des canards, des plaies ouvertes, des perforations intestinales et un stress engendrant une baisse des performances techniques.
Au départ un phénomène ponctuel, nous observons aujourd’hui des attaques tout au long de l’année. Les goélands sont installés sur le territoire et attaquent quotidiennement dans les parcs. Aucun élevage n’est épargné.
Pour Catherine et Robert Masse, éleveurs de canards à Noyant, « le préjudice économique est très important, la mortalité due aux goélands représente plus de 6 000 euros de pertes pour l’exploitation ». D’après Christophe Bichon du groupement Val de Sèvres, « on observe entre 0,5 et 3,5% de mortalité sur l’ensemble des élevages ce qui peut représenter jusqu’à 20 000 euros de pertes pour un éleveur. »

Risque de contamination des élevages
Le problème prend de l’ampleur et devient urgent à régler car les goélands sont porteurs de la pasteurellose (Pasteurella multocida) qui déclenche sur des canards mulards sains des mortalités très importantes, pouvant aller de 60 à 100 % sur une même bande. Trois foyers de pasteurellose identifiés en Vendée ont été confirmés par les vétérinaires comme étant directement liés aux attaques des goélands. « Les oiseaux posent également un vrai problème sanitaire car ils se déplacent d’élevages en élevages en transportant toutes sortes de pathogènes » complète Christophe Bichon.

Des éleveurs qui se sentent démunis
« Les canons sont interdits, les effaroucheurs sonores ne fonctionnent pas, les goélands reviennent dans le parc dès qu’on en sort sans réellement se soucier de notre présence. Aujourd’hui, nous n’avons aucun moyen pour lutter contre ce prédateur » s’indignent les éleveurs.

Aurélien Tenèze

Alerter la DDTM

Pour accompagner les éleveurs, la FDSEA a sollicité un rendez-vous à la DDTM pour alerter l’Administration sur cette problématique et trouver des solutions pour protéger les élevages.

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